
Les peuples se soulèvent et crient haut et fort leur colère et leur désapprobation contre la guerre génocidaire que continue de mener l’entité sioniste contre le peuple éternel de la Palestine, plus que jamais attaché à la terre de ses ancêtres en luttant sans répit, au prix de très lourds sacrifices, pour son droit à l’existence et à la vie.
Ceci au moment où les missiles israéliens et leurs avions ratissent aveuglements la ville martyre de Ghaza ; sa population meurtrie, ses édifices, des pans entiers de la ville, des écoles et même des hôpitaux démolis, avec le silence complice de ses alliés et de toutes ces organisations qui se disent défendre les droit de l’homme et des libertés.
Comme il n’y a d’aveugle que celui qui ne veut pas voir, toutes ces organisations, qui ne retrouvent leur inspiration que lorsqu’il s’agit de faire un constat souvent erroné, teinté de complicité flagrante à l’endroit de pays africains ou arabes, semblent avoir, une fois de plus, perdu la vue face au génocide que subissent les populations innocentes. Ces dernières sont, en effet, massacrées sans limite, au su et au vu de tout le monde, au milieux d’un paysage médiatique perverti par l’occident dans ce crime contre l’humanité.
Un génocide par lequel l’entité sioniste défie toutes les règles édictées par la convention des Nations unies ou du conseil de sécurité, pour imposer à la population de Ghaza, à des enfants, dont certains viennent à peine de voir le jour, d’horribles massacres, les mutilant, les égorgeant dans des tueries massives, des destructions des biens et de l’identité d’un peuple dont les racines sont profondément ancrées dans cette terre depuis la nuit des temps.
Des massacres qui ressemblent à ceux de Mai 1945, où les Algériens, qui perdaient alors 45.000 de leurs enfants, ont subi, pour le seul idéal de l’Algérie libre et indépendante, les pires massacres : jetés par-dessus les ponts, enfumades des Babors, brûlés vifs à la chaux, des femmes éventrées par les tabors marocains et les tirailleurs sénégalais et de la légion de l’horreur, des jeunes jetés dans les fosses communes du cimetière de Sidi Saïd. Mai est précurseur de Novembre glorieux qui porte au cœur le peuple éternel de Palestine, privé d’eau, d’électricité, de nourriture, de médicaments, mais qui survit et refuse d’être déraciné et plus que jamais poussé à l’exil. Que faut-il de plus pour rester insensible à ces pratiques barbares qui sont exercées de jour comme de nuit contre ces populations innocentes, ces bébés martyrs, ces enfants qui ne sont pas épargnés par ces bombes dévastatrices de l’occupant qui n’épargne même plus les hôpitaux pour achever des malades, des blessés. On ne sait au nom de quel idéal, sinon celui de raser, d’effacer de la carte du monde un peuple, une civilisation aussi vieille que le temps.
Dans le silence qui entoure ce massacre génocidaire des palestiniens, des gouvernants et des organisations de ce monde dressent des réquisitoires sévères à l’endroit des opprimés de Ghaza au nom d’une démocratie sans foi ni loi.
Silence on tue, silence on massacre ! Les jours passent, les souffrances du peuple palestinien s’accumulent, perpétrés par l’entité sioniste, ses alliés qui refusent de voir, frappés de plein fouet par une amnésie soudaine et oubliant qu’ils portent encore sur leurs mains ensanglantées, les séquelles de massacres perpétrés ici et là, mais l’histoire n’oubliera pas que des crimes sont restés impunis.
Aujourd’hui, la population civile de Ghaza est réduite à boire de l’eau de mer, elle vit dans les ténèbres... le jour comme la nuit, mais un jour viendra, le soleil se lèvera sur Ghaza, Terre martyre.
F. Zoghbi