Hamza Feghouli : L’artiste qui a fait rire des générations 

Hamza Feghouli, l’artiste célèbre pour son personnage comique «Mama Messaouda», est décédé tôt, hier matin,  à l’âge de 86 ans, des suites d’une longue maladie, selon des sources proches de sa famille.
Né en 1938 à Tiaret, Feghouli a su se faire une place dans le paysage artistique algérien grâce à son rôle mémorable dans la série comique et éducative H’didwan. Il laisse derrière lui un riche héritage dans le théâtre et le cinéma. Marié et père de huit enfants, il a marqué les esprits par ses performances dans des œuvres emblématiques telles que Taxi el-mekhfi, L’honneur de la tribu, Kid ezzeman et Rayeh jay.
Sa carrière, jalonnée de succès, témoigne de son talent indéniable. Toutefois, il avait également souffert de problèmes de santé, nécessitant son hospitalisation à Tipasa, en février dernier.
Au fil des années, Hamza Feghouli a participé à de nombreux projets. Au théâtre, il a brillé dans son rôle de Mama Messaouda, à partir de 1990. Au cinéma, il a été présent dans des films marquants comme Hold-up à Mascara (1981), d’Ahmed Benkamla, et a repris son rôle emblématique dans Hassan niya (1989). Dans Le clandestin (1989) de Benamar Bakhti, il incarnait Kouider El-Zaddam, et son interprétation dans L’honneur de la tribu (1993), de Mahmoud Zemmouri, où il joue le boucher Moulay, a également été très appréciée.
En 2006, il brille dans Beur blanc rouge, de Mahmoud Zemmouri, où il incarne Hadj Omar, et en 2007, il apparaît dans Morituri, d’Okacha Touita. À la télévision, son talent s’est exprimé à travers de nombreuses séries, notamment dans l’épisode 17 de Le café de Mimoun, en 2012, ainsi que dans Dar el-djirane et Boudhou, entre 2013 et 2016.
Il a également fait une apparition dans Rayeh jey, en 2015, et dans Kid ezzaman, en 2019.
Hamza Feghouli laissera une empreinte indélébile sur la scène artistique algérienne. Que sa mémoire demeure vivante et que son héritage continue d’inspirer les générations futures.  

S.-M. N.
 

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