M. Attaf a qualifié de «réussie» et de «fructueuse», cette première session, qui a permis d’«identifier les opportunités de partenariat dans divers domaines».
Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a grandement salué l’activation de la Commission intergouvernementale algéro-slovène, qui a tenu sa première session, le 7 octobre à Alger. Ce mécanisme marque, a-t-il indiqué, «le parachèvement du socle institutionnel des relations bilatérales entre les deux pays». Dans une allocution prononcée à la fin des travaux de cette première session, qu’il a coprésidés avec la vice-Première ministre, ministre des Affaires étrangères et européennes de la République de Slovénie, Mme Tanja Fajon, M. Attaf a précisé que cette étape traduit la volonté commune de renforcer la coopération bilatérale. Relevant «les efforts précieux» des membres des délégations des deux pays, le ministre a assuré que l’activation de ce nouveau mécanisme permettrait de «faire évoluer notre partenariat bilatéral et de passer de la volonté à l’action, de l’entente à la réalisation et de la coordination, à la mise en œuvre de projets concrets mutuellement bénéfiques».
M. Attaf a qualifié de «réussie» et de «fructueuse», cette première session, qui a permis d’«identifier les opportunités de partenariat dans divers domaines» et de «définir les contours de la prochaine étape, à travers un programme d’action ambitieux, comprenant des activités de coopération concrètes dans des domaines économiques et technologiques prometteurs». Outre l’échange d’expertises et de meilleures pratiques en matière de développement des infrastructures, de services publics et de protection des données numériques, les deux parties se sont entendues sur l’élaboration d’un projet de mémorandum d’entente entre le Haut-Commissariat à la numérisation, et le Centre international de recherche slovène sur l’intelligence artificielle. Un domaine de coopération auquel les deux pays accordent un intérêt particulier ,à travers des partenariats entre incubateurs et centres d’innovation. Aussi, l’Algérie et la Slovénie se sont engagées à renforcer leur coopération dans le domaine des activités spatiales à des fins pacifiques, afin de soutenir les efforts de gestion des risques majeurs et des ressources naturelles.
Le ministre a également abordé la question des échanges commerciaux, mettant en lumière le potentiel encore sous-exploité entre les deux nations. «Les chiffres actuels des échanges commerciaux restent, a-t-il estimé, bien en deçà des potentialités réelles des deux pays.» Dans ce contexte, il a appelé les entreprises slovènes à investir massivement en Algérie, soulignant l’amélioration du climat des affaires, grâce aux réformes économiques engagées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
L’Algérie offre, désormais, des conditions favorables pour les investissements, avec des lois incitatives et la levée des obstacles administratifs. De son côté, Mme Tanja Fajon a exprimé sa satisfaction quant au succès de cette première session, soulignant les opportunités de coopération dans des secteurs clés, tels que l’énergie, la santé, l’agriculture et les transports. Convaincue du potentiel de ces discussions, Mme Fajon a proposé l’organisation de la deuxième session de la Commission intergouvernementale en Slovénie, afin de continuer à dynamiser les relations entre les deux pays.
Elle a en outre relevé le développement rapide de la coopération politique et économique, saluant, au passage, les résultats positifs de la visite «réussie» effectuée par le président de la République en Slovénie, en mai 2025. Mme Tanja Fajon a aussi relevé «l’étroite coopération entre les deux pays en tant que membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, dans un contexte géopolitique particulièrement complexe». La rencontre avec le président de la République, a-t-elle ajouté, avait permis d’aborder la situation à Ghaza et au Moyen-Orient. «Nous avons appelé à un cessez-le-feu immédiat et à la fin de la guerre à Ghaza», a-t-elle affirmé.
M. A. O.