
Dans une allocution prononcée, lors d’une séance plénière, le président du Conseil de la nation s’est exprimé sur la récente résolution du Parlement européen, en s’indignant d’une telle tentative d’immixtion dans les affaires internes de notre pays.
Aussi en mettant en avant que l’Algérie a «son mot à dire» et a «son poids dans le concert des nations», Salah Goudjil a assuré «qu’aucun pays ne peut donner de leçons à l’Algérie, ni en matière de liberté d’expression ni en ce qui concerne la justice».
Il a soutenu que seule l’Algérie sait ce qu’il convient pour la gestion de ses affaires internes et seules ses institutions «libres» savent convenir quels textes doivent être édictés pour les gérer.
Goudjil a rappelé à cette occasion que la Constitution algérienne actuelle diffère des précédentes lois fondamentales du pays et a tenu à exprimer son fort mécontentement suite à cette résolution du Parlement européen. «Nous ne nous tairons pas car il s’agit d’une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de l’Algérie», a-t-il ajouté, insistant sur l’impératif du respect de l’Algérie qui est un «grand pays» tout en notant que les pays occidentaux «ont besoin de l’Algérie».
Ce fut l’occasion pour le président du Conseil de la nation de saluer la politique du président de la République, Abdelmadjid Tebboune et ses efforts inlassables visant à «asseoir les fondements de l’Algérie nouvelle qui rejette toute forme de politique de diktat, de tutelle ou d’immixtion dans ses affaires internes, une Algérie forte et respectée, qui a son mot à dire dans les fora internationaux».
Parmi les fondements de l’Algérie nouvelle, «le soutien aux peuples qui croupissent encore sous le joug colonial et qui luttent pour leur autodétermination conformément aux principes de la légalité internationale», a-t-il souligné.
A ce propos, le président du Conseil de la nation a réaffirmé «la position constante et inaliénable de l’Algérie en faveur du peuple palestinien dans son combat pour l’établissement de son Etat indépendant avec Al-Qods Echarif pour capitale».
Il a également appelé à «permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et de s’affranchir du joug colonial du Makhzen», le félicitant pour ses 50 ans de lutte et de combat.
M. Goudjil a saisi cette occasion pour mettre l’accent sur «l’impératif de s’inspirer de la référence du 1er Novembre pour mieux composer avec les évènements, les questions de l’heure et les défis imposés».
Dans ce cadre, il a appelé à «une lecture profonde de la Constitution, d’autant qu’elle définit clairement les contours de l’Algérie nouvelle et jette les bases d’édification de l’Etat de droits et des libertés, consacrant ainsi la véritable démocratie».
S. G.