Saidal sur le marché international : Une présence consolidée

Ph. : B.B
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Le P-DG de l’entreprise Saidal, Wassim Kouidri, a remercié vivement le gouvernement, notamment le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique pour son «soutien remarquable et continu» au groupe pharmaceutique algérien Saidal, pour la réussite de ce projet stratégique attendu depuis plusieurs années», a-t-il dit de prime abord. Cela traduit, ajoute-t-il, la volonté des hautes autorités de soutenir la société qui représente un moyen pour la «consolidation de la politique du secteur, visant à atteindre la sécurité sanitaire en Algérie».
Saisissant cette occasion, il a tenu à adresser ses remerciements à tous les travailleurs de Saidal pour leur «dévouement et leurs efforts considérables qui ont eu un impact positif sur la mise en œuvre du projet en question». La création du Centre de Bioéquivalence entrera en service dans les prochains jours, a-t-il informé. Il représente un complément précieux à l’industrie pharmaceutique de notre pays, a-t-il dit. Par ailleurs, il obéit aux normes strictes et aux procédures de recherche avancées pour garantir la qualité des médicaments, a-t-il assuré. Ce projet s’inscrit dans le contexte de développement de l’industrie pharmaceutique aux niveaux local et mondial et apporte des soins efficaces et durables, car, il garantit l’«efficacité» des médicaments, a-t-il encore assuré.
La bioéquivalence représente l’essence de la recherche pharmaceutique. C’est aussi un facteur essentiel qui apporte de la valeur à nos produits au niveau international et ouvre, ainsi, un nouvel horizon de coopération, d’innovation et d’exportation, pouvant contribuer efficacement à l’économie nationale du pays, a-t-il soutenu.
Dans ce contexte, le P-DG de Saidal a réaffirmé son engagement à poursuivre le travail au service de la santé des citoyens à travers ce centre qui contribuera au «développement du secteur pharmaceutique», en Algérie. Elle pourrait ainsi constituer un leadership accru sur la scène continentale et mondiale à partir de l’année prochaine, moyennant un espace qui sera libéré à côté pour faire une extension du centre.
L’orateur a assuré que «le groupe Saidal commencera à la fin de l’année à fabriquer les médicaments contre le cancer. En outre, les produits finis de l’insuline fabriqués par Saidal seront mis sur le marché à partir de juin 2024. Cela permettra de baisser «la facture d’importation de 50%», a-t-il précisé. L’Algérie dispose actuellement d’environ 15 médicaments contre le cancer, et ce nombre va doubler d’ici l’année prochaine, a-t-il informé, ajoutant que d’ici la fin de l’année, tous les médicaments anticancéreux seront produits par Saidal. Ainsi, dit-il, les collaborateurs de Saidal sont en train de poursuivre une formation spécifique et de qualité pour répondre aux besoins des citoyens. Cela dit, le programme de 2024 sera très chargé, a-t-il fait remarquer.

Produire des matières premières pour les produits pharmaceutiques

Interrogé par El Moudjahid sur la stratégie permettant à Saidal de se positionner sur le marché du générique, l’intervenant a indiqué que Saidal a lancé un «nouveau programme, en passant à une étape et ce, en changeant son business model pour produire la matière première des produits pharmaceutiques, notamment pour l’insuline, les antibiotiques, les produits oncologiques et les biosimilaires», ajoutant que pour les biosimilaires, Saidal est en étroite collaboration avec des partenaires iraniens pour un transfert technologique.

Augmenter le nombre d’études de bioéquivalence

Le P-DG de Saidal a fait savoir que ce centre de bioéquivalence est en mesure de réaliser 35 études de bioéquivalence au cours de la première année, 50 études au cours de la deuxième année et jusqu’à 100 études à partir de la troisième année, après avoir réalisé une extension. En outre, il a cité l’exemple d’un opérateur tunisien intéressé pour la réalisation des études de bioéquivalence au niveau d’EquivalBiocenter.
Pour sa part, le directeur du centre, Mourad Touati, a indiqué que le prix d’une étude de bioéquivalence au niveau d’EquivalBiocenter, oscille entre 70.000 et 80.000 dollars, contre 250.000 dollars dans certains pays du monde. Selon lui, le coût proposé par le centre algérien devrait baisser en fonction de l’augmentation du nombre d’études.

S. Boulahlib

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