Le ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred, a présenté, hier, devant la commission des affaires économiques et financières du Conseil de la nation, le texte de loi de finances pour 2026, qui prévoit plusieurs mesures visant à promouvoir l'investissement, à soutenir l'économie et à renforcer le pouvoir d'achat.
Lors de cette séance présidée par Noureddine Tadj, président de la commission, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Nadjiba Djilali, M. Bouzred a affirmé que le nouveau texte de loi de finances s'inscrit «dans la continuité de la dynamique de croissance que connaît l'économie algérienne». Le ministre a souligné que les résultats enregistrés durant le premier semestre de l'année en cours permettent de prévoir la poursuite de la tendance positive de l'économie nationale, notamment les secteurs hors hydrocarbures, qui ont affiché une croissance «significative».
S'agissant du budget de l'État, le texte prévoit des dépenses de 17.636,7 milliards de DA en 2026, soit une hausse de 4.000 milliards de DA par rapport au budget de 2025. Sur le volet législatif, M. Bouzred a insisté sur l'importance des mesures contenues dans la loi de finances pour 2026, notamment celles visant à protéger le pouvoir d'achat des citoyens.
Le président de la commission des affaires économiques et financières du Conseil de la nation a estimé que ce texte constitue une étape essentielle dans le processus des grandes réformes initiées par les hautes autorités du pays, à leur tête le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, compte tenu des dispositions qu'il comporte pour soutenir l'investissement, améliorer l'efficience de la dépense publique, consolider la justice sociale, ainsi que pour encadrer les mécanismes de financement des projets structurants et lutter contre la corruption sous toutes ses formes.