
- Ramtane Lamamra, représentant du Président Abdelmadjid Tebboune
Les travaux de la 5e édition du Forum de Paris sur la paix ont débuté hier dans la capitale française, avec la participation du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, en sa qualité de représentant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
Lors de la séance d'ouverture de cette édition de haut niveau, qui se tient du 10 au 12 novembre 2022 autour du thème «Surmonter la multicrise», les participants ont passé en revue les principaux défis internationaux actuels sur les plans politique, sécuritaire, économique, énergétique et environnemental et les moyens d'y faire face de manière collective et efficace. A cette occasion, M. Lamamra a eu des entretiens bilatéraux avec ses homologues des Pays-Bas, du Sénégal, du Rwanda, de la Norvège, de la Croatie et de la Palestine, ainsi qu'avec le Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell. Cet évènement intervient après une pandémie qui a considérablement aggravé les inégalités mondiales et dans un contexte international marqué par un clivage géopolitique aigu sur fond de crise en Ukraine, «dont les retombées politiques et économiques continuent de dominer l’actualité internationale», poursuit le document. Il regroupera plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, de nombreux ministres et responsables d’organisations internationales gouvernementales et non-gouvernementales, ainsi que des acteurs du secteur privé pour examiner les principales problématiques dans le monde d’aujourd’hui, et proposer des solutions pour atténuer les chocs multiples et les conséquences socio-économiques des crises et éviter une aggravation de la polarisation mondiale, qui hypothèque la coopération internationale. Le ministère souligne que la participation de M. Lamamra à ce rendez-vous «sera l’occasion de renouveler l’attachement de l’Algérie au multilatéralisme et à ses positions de principe, plaidant la nécessité de corriger les déséquilibres qui caractérisent les mécanismes de gouvernance globale et favoriser l’avènement d’un nouvel ordre mondial coopératif, équitable et solidaire, à même de garantir la paix, la stabilité et le développement, et de préserver les intérêts des pays en développement».
Le chef de la diplomatie algérienne saisira également cette opportunité pour interagir avec ses homologues et autres chefs de délégation sur des questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun, conclut le communiqué du ministère.