
La mise en cohérence de la recherche scientifique-développement technologique , la valorisation des ressources locales et l’ouverture vers l’international ont permis de franchir un bond qualitatif et de s’affirmer sur l’espace universitaire mondial par des productions scientifiques de haut niveau avec plus de 5.500 publications scientifiques internationales répertoriées sur la base de données transdisciplinaires au terme de l’année 2021. L’université Ferhat-Abbas, à peine 40 années d’existence, arbore déjà 39.000 étudiants au compteur de ses 5 facultés et 3 instituts. Elle forme un pôle important dans la recherche avec 45 laboratoires dont plus de la moitié sont rattachés aux facultés des sciences et technologie. Même si les premières années d’existence ont été consacrées essentiellement à la formation académique, l’ambition affichée, avec le retour des premiers docteurs envoyés en formation à l’étranger, va à la recherche, marquée par 16 publications en 1995. La structuration de l’université en facultés et la promulgation du décret exécutif permettant la création de laboratoires et unités de recherche à la veille des années 2000 vient consolider les ambitions des jeunes chercheurs, d’autant plus avec la création en 2008 de la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique qui impulse cette dynamique et permet à l’université de se tourner vers une recherche résolument orientée vers le développement et les préoccupations de la société. La mise en cohérence de la recherche scientifique-développement technologique, la valorisation des ressources locales pour le développement durable ainsi que la préservation de l’environnement et l’ouverture vers l’international ont permis de franchir un bond qualitatif et de s’affirmer sur l’espace universitaire mondial par des productions scientifiques de haut niveau avec plus de 5.500 publications scientifiques internationales répertoriées sur la base de données transdisciplinaires au terme de l’année 2021, indique le vice-recteur chargé de la recherche scientifique, Mohamed Hamidouche, qui fait état de la nécessité de «fédérer les compétences et mutualiser les moyens avec une ouverture sur l’international et l’environnement socio- économique. « Pour la troisième année consécutive, l’université occupe la première place au niveau national et se classe dans l’intervalle 501-600e place au classement T.H.E (Times Higher Education university Ranking ). Nous ambitionnons de passer de la 140e place en 2022 à la 100e place dans le classement des jeunes universités et d’aller à la conquête du «TOP 500» pour le classement international», a ajouté notre interlocuteur.
F. Zoghbi