
Soraya Guemmouri
C’est à l’unanimité que les membres du Conseil de la nation ont adopté, hier, le texte de loi de finances pour l’année 2025, lors d’une séance plénière présidée par M. Salah Goudjil, président de cette institution parlementaire.
À l’issue du vote, le ministre des Finances a tenu à saluer vivement les efforts des sénateurs, lors de l’examen de ce texte, ainsi que leurs interactions positives, assurant, par là même, de la prise en ligne de compte de toutes les observations exprimées durant les débats. M. Laâziz Faïd a également souligné que ce texte vient ainsi «concrétiser des engagements importants du président de la République». Il explique qu’il est question, par le biais de ce nouveau texte de loi de finances, à maintenir et à consolider la dynamique de développement enregistrée, lors des cinq dernières années, en particulier en ce qui concerne l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens, la diversification de l’économie, à travers la promotion de l’investissement, et le lancement des grands projets structurants. Il est question également, a-t-il relevé, de «promouvoir la transition énergétique, d’accélérer la numérisation globale des services de l’État, pour soutenir l’économie du savoir, de maîtriser davantage la gestion de la dette publique et de mobiliser des ressources supplémentaires». Le PLF veille, en somme, à assurer l’équilibre entre la prise en charge des besoins de citoyens et entre les dispositions et mesures devant être prises aux fins de garantir la poursuite de la résilience de l’économie nationale, est-il assuré. L’autre remarque importante mentionnée par le premier argentier du pays est que ce PLF est «le troisième à avoir été élaboré et débattu selon les dispositions de la loi organique 18-15 relative aux lois de finances». Le président de la commission des affaires économiques et financières du Conseil de la nation, M. Miloud Hanafi, a soutenu, de son côté, que ce vote ne représente pas une procédure de routine, mais que c’est plutôt un message qui porte en lui l'idée de cet esprit de novembre, présent dans les cœurs de notre fière peuple. Il ajoute que le budget inclus dans le texte de loi, qui est le plus important depuis l'indépendance, représente «un pas de géant» vers la consécration de cette complémentarité entre notre souveraineté économique solide et la préservation de la dimension sociale de l'État, en tant qu’incarnation des aspirations du citoyen qui reste au cœur des priorités du président de la République.
S. G.