
«Les acquis de la femme algérienne à travers le soutien social et émancipation économique» est l'intitulé de la journée de formation destinée aux femmes, organisée, hier à Alger, par le ministère de la Solidarité, de la Famille et de la Condition féminine en partenariat avec le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ). Une rencontre visant à mettre en œuvre les mécanismes sectoriels prévus par l'État pour soutenir les femmes dans le domaine social et économique et de l'entrepreneuriat en vue d’atteindre son indépendance financière. Dans son allocution d’ouverture, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition Féminine a souligné que cette rencontre a pour but de «définir» les acquis de la femme algérienne à travers l'accompagnement social et l'autonomisation économique et de «valoriser» le statut et le rôle de la femme dans la société et le développement national ainsi que les efforts déployés pour «la soutenir socialement» et «l'autonomiser économiquement» dans le cadre de l'incarnation des objectifs du développement durable. «Les réformes que notre pays a initiées dans le domaine du renforcement de l'arsenal juridique sont importantes pour garantir les droits des citoyens, car on a renforcé la législation nationale qui consacre tous les droits internationalement reconnus, et cela en faveur des femmes sans discrimination dans l’exercice des droits politiques, civiques et économiques, en leur conférant un rôle central dans la société, et ce en renforçant leur présence dans divers secteurs», a expliqué Kaoutar Krikou. Elle a rappelé les nombreux programmes nationaux mis en place par les pouvoirs publics en vue de permettra à la femme de «gravir les échelons» et «d’occuper des postes de responsabilité» dans plusieurs institutions publiques et privées. La ministre a relevé également que la Constitution consacre le principe de l'égalité entre les citoyens et les citoyennes, ce qui a été détaillé dans différents textes législatifs dans le cadre de l'incorporation des dispositions constitutionnelles exigeant la promotion de la parité entre femmes et hommes sur le marché de l’emploi et la promotion des femmes aux postes de responsabilité dans les administrations et organismes publics. De son côté, le président du CSJ a rappelé dans son intervention les difficultés économiques auxquelles font face aujourd'hui les pays développés et émergents. «Une situation qui n'a pas épargné l'Algérie qui vit actuellement au rythme des mutations économiques, ce qui a fortement impacté les prix des produits, en sus des agissements de certaines personnes qui font tout pour créer des pénuries à travers des tentatives de spéculation et l'augmentation des prix», a affirmé Mustapha Hidaoui, qui estime que la politique réfléchie des décideurs a réussi à «créer un équilibre social» pour la famille algérienne, notamment la ménagère en annonçant des décisions osées. A la veille de la rentrée sociale, a-t-il ajouté, il est utile de rappeler les efforts considérables fournis par les pouvoirs publics pour prendre en charge les différentes catégories de la société dont la femme fait partie et qui contribue à la création d'une économie équilibrée au sein de la société. Et d’ajouter : «L'Algérie investit dans la ressource humaine, particulièrement les femmes pour interagir avec les programmes lancés par l'Etat algérien pour mettre en place une économie forte.» Il a par ailleurs signalé l'importance du rôle de la femme au sein du Conseil supérieur de la jeunesse et indiqué que la gent féminine fait partie de la composante de toutes les commissions du Conseil. Hidaoui a rappelé que le CSJ, créé en exécution des orientations du président de la République, est un organe consultatif qui a pour missions de formuler des avis, des recommandations et des propositions au sujet des questions relatives aux besoins de la jeunesse ainsi qu’à son épanouissement.
Mohamed Mendaci