Impliqués et fiers de l’être

Le moment est sérieux. C’est le jour J de l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre. Les nationaux d’ici et de l’étranger vont devoir choisir l’homme, parmi les trois candidats, qui prendra les rênes du pouvoir pour le prochain quinquennat. Un espace-temps qui conduit à la dernière marche de 2030. Le choix portera sur celui qui présente, à leur avis, le plus de courage politique, la performance à l’écoute, d’expérience, de sagesse et de finesse, pour guider le pays et anticiper dans une bonne gouvernance. Les citoyens attendent qu’il assure le succès du pays dans les nombreux domaines politique, économique, social, diplomatique et sécuritaire. Tâche redoutable dans un monde en mouvement et une époque des plus impitoyables, où les menaces étrangères prennent des formes diverses que l’on sait : fake-news, espionnage et multiples entraves pour freiner le développement. On observe que ces élections du 7 septembre sont un fait démocratique majeur qui ne laisse pas indifférents les femmes et les hommes en âge de voter. Dire le contraire serait une mystification. L’engagement est un fait palpable dans l’ambiance de la rue. Les échanges passionnés se font souvent à haute voix à destination de qui veut bien entendre. Dans les foyers ou dans les lieux publics, c’est un sujet majeur dans une quête de détermination des certitudes. C’est la crainte de se tromper dans les choix. La démarche soulève de nombreuses questions sur le choix du candidat : «Pour qui tu votes ?» On s’aperçoit, soudain, que la politique est un sujet qui est pris au sérieux. Il mesure la prise de conscience collective pour l’engagement démocratique. On observe une évolution des mentalités autrefois portées sur l’abstention avec une certaine méfiance de l’urne. Ce n’est plus le cas. Et c’est tellement visible. Les gens prennent conscience des enjeux phénoménaux concernant le choix de l’homme qui prendra en charge le destin de la nation.

R. L.

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