Il y a 63 ans, l’Algérie recouvrait son indépendance : Du sacrifice à l’édification

Le 5 Juillet 1962 marque l’accomplissement d’un serment : celui d’un peuple qui, après 132 ans de colonisation, a arraché sa liberté par le sang, le sacrifice et la foi en la justice.

Au premier rang de ce combat, une jeunesse debout, démunie mais résolue, qui a défié l’ordre colonial et inscrit l’indépendance dans l’Histoire en lettres d’or. 63 ans plus tard, l’Algérie célèbre cette mémoire en regardant droit vers l’avenir. Une Algérie souveraine, forte de son histoire, qui a fait le choix d’investir dans sa ressource la plus précieuse : sa jeunesse. Une jeunesse qui ne porte plus les armes, mais qui s’arme de savoir, de créativité et de conviction pour bâtir la Nation de demain. L’indépendance de l’Algérie lui a permis de recouvrer sa souveraineté et de jeter les fondements de l’État national. Dès les premières années, la jeunesse a été placée au cœur de l’effort de reconstruction, à travers la généralisation de l’enseignement, la promotion du sport, de la culture, et l’accès progressif à l’emploi et à la formation. L’État a alors investi dans l’éducation, la santé et l’encadrement, pour permettre à une génération longtemps privée de droits de devenir acteur de la vie nationale. Loin de se limiter à la prise en charge sociale, l’approche actuelle repose sur la valorisation du potentiel des jeunes, leur inclusion dans la décision publique et leur participation active à l’édification de l’Algérie nouvelle, de l’Algérie victorieuse.

Une vision présidentielle ambitieuse

Le chef de l’Etat a affirmé, à plusieurs reprises, que la jeunesse constitue le socle stratégique de toute politique de croissance, d’innovation et de justice sociale. C’est dans cet esprit qu’il lui a accordé une attention prioritaire dans les grandes réformes économiques, éducatives, sociales et culturelles menées ces dernières années. Les programmes mis en œuvre traduisent une volonté claire de créer un environnement favorable à l’émancipation et à l’initiative des jeunes, à travers des dispositifs concrets de soutien à l’entrepreneuriat, à l’emploi, à l’innovation technologique et à la participation citoyenne.
Cette dynamique s’est matérialisée par une série d’initiatives majeures, porteuses d’un véritable changement de paradigme : une jeunesse qui n’est plus seulement accompagnée, mais pleinement actrice du développement national. Parmi les acquis les plus significatifs obtenus au cours de ces dernières années, figure la création du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), érigé en une importante avancée institutionnelle. Le CSJ, véritable vivier de formation civique et politique, permet aux jeunes de participer à l’élaboration des politiques publiques, dans le respect des principes de parité, d’équité régionale et de diversité socioprofessionnelle. De même, l’instauration d’un ministère dédié à l’Économie de la connaissance, aux Start-up et aux Micro-entreprises incarne la volonté de faire émerger une nouvelle génération d’entrepreneurs, d’innovateurs et de créateurs d’emploi. À travers des mécanismes comme l’Algérie Start-up Fund, les incubateurs universitaires, les concours d’innovation ou encore l’appui aux micro-projets, des milliers de jeunes ont pu concrétiser leurs idées, créer des entreprises durables et contribuer à la diversification de l’économie nationale.

L’emploi, la dignité et l’équité territoriale

L’État a également revu et renforcé ses mécanismes de soutien à l’emploi des jeunes : ANADE, CNAC, ANGEM, qui bénéficient d’un cadre simplifié, numérisé et réorienté vers les besoins concrets des territoires. L’introduction en 2022 de l’allocation chômage pour les jeunes primo-demandeurs d’emploi, ordonnée par le président de la République, a constitué un geste inédit de solidarité nationale, affirmant que la dignité précède toute insertion. Autant d’initiatives révélatrices de l’engagement constant de l’État en faveur de sa jeunesse. En retour, les jeunes Algériens ont beaucoup à offrir : leur force, leur intelligence, leur capacité à innover et à porter l’Algérie vers de nouveaux horizons.
En ce 5 juillet, le souvenir des jeunes martyrs de la guerre de Libération se mêle à l’élan des jeunes bâtisseurs d’aujourd’hui. Deux générations, un seul serment ; celui de servir l’Algérie, de la défendre et de la hisser au rang qui lui revient.

K. H.

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