Le ministère de l’Industrie a organisé une visite au profit d’une délégation africaine composée de 42 participants au sein de plusieurs entreprises et filiales industrielles nationales actives dans la fabrication de véhicules et de leurs composants, a indiqué ce dimanche 7 septembre 2025 un communiqué du ministère.
Une activité organisée «dans le cadre de la 4e édition du Salon du commerce intra-africain (IATF 2025) et des activités parallèles au Salon de l’automobile», a précisé la même source.
La délégation comprenait des représentants de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), des ministères de l’Industrie de plusieurs pays africains, dont l’Afrique du Sud, le Zimbabwe et l’Ouganda, de l’Agence ougandaise des sciences, de la technologie et de l’innovation ainsi que d’organisations professionnelles, parmi lesquelles l’Association africaine des constructeurs automobiles (AAAM) et l’Association tunisienne de l’industrie automobile (TAA).
Il y avait également des représentants du bureau Veritas, de l’Agence de développement de l’industrie du Lesotho et des opérateurs économiques et représentants de grandes entreprises d’Afrique du Sud, d’Égypte, de Tunisie, du Ghana, du Nigéria, du Lesotho, du Mali, de l’Ouganda et de Suisse.
Dans cet ordre, le programme de la visite a comporté plusieurs étapes, notamment «la découverte des espaces d’exposition des véhicules, pièces de rechange et produits des différentes filiales».
Parmi les entreprises visitées, il y a l’unité de production des véhicules industriels et utilitaires de Rouiba (EPE-VIUR), l’unité de production de la Société algérienne pour la fabrication du poids lourd – Mercedes Benz (SAPPL-MB SPA), l’entreprise Fonderie de Rouiba (EPE-Fonderie).
Il y a eu également la visite de l’espace d’exposition des produits du Groupe Algerian General Mechanics (AGM) et l’usine MAGI de Rouiba (Manufacture d’activités générales industrielles).
«Cette visite s’inscrit dans les efforts de l’Algérie visant à renforcer la coopération entre les pays africains dans le domaine des industries mécaniques et de l’automobile, traduisant ainsi son rayonnement croissant à l’échelle continentale», a indiqué le communiqué.
«Elle constitue également une opportunité pour consolider les passerelles de partenariat économique et industriel entre les entreprises algériennes et leurs homologues africaines, et un espace d’échanges d’expertises et de réussites, en vue de bâtir une industrie africaine intégrée, capable d’accompagner les mutations technologiques et de répondre aux aspirations du développement durable sur le continent», a ajouté la même source.