À l’occasion de la consolidation des acquis de la 4e édition de la Conférence nationale sur la relance industrielle, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé son soutien indéfectible aux opérateurs économiques, particulièrement en matière d’approvisionnement en intrants. Face aux chefs d’entreprise, industriels et investisseurs réunis en nombre, le chef de l’État a été clair : «La matière première est la priorité des priorités», insistant sur la nécessité absolue de ne pas entraver l’élan productif par des lenteurs ou blocages administratifs.
«Je ne veux pas qu’une usine baisse son chiffre d’affaires parce qu’elle a été empêchée d’importer la matière première», a-t-il poursuivi, s’adressant directement au Premier ministre et au ministre du Commerce extérieur, également présents dans la salle. Dans une déclaration sans équivoque, il a autorisé, si nécessaire, le doublement des volumes d’importation : «Si vous devez importer deux fois plus de matière première, faites-le. Il y va du respect de vos engagements avec les partenaires africains.»
Par cette sortie, Abdelmadjid Tebboune réaffirme sa volonté de voir l’Algérie s’imposer comme un acteur économique crédible sur la scène continentale, notamment dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). L’approvisionnement régulier en matière première devient ainsi un levier stratégique non seulement pour soutenir l’activité industrielle nationale, mais aussi pour consolider les engagements commerciaux du pays au-delà de ses frontières.
A. A. A.
