Le secrétaire général du Front de Libération Nationale (FLN) Abdelkrim Benmbarek a appelé, hier, à «l’unité des rangs au service de la nation», insistant sur le fait que «l’Algérie n’a nullement besoin de frivolités politiques inutiles», et rappelant que le FLN dispose d’un «réservoir solide de cadres compétents et expérimentés». Dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux d'une journée de formation des cadres du parti, ayant pour thème «défis et perspectives de la diplomatie partisane au service des intérêts nationaux», le SG du FLN a souligné que la question de la diplomatie, dans le contexte mondial contemporain, «constitue un enjeu stratégique majeur, dicté par la réalité internationale et régionale en constante évolution».
Dans sa définition de la diplomatie partisane, le chef du parti se réfère à «l'héritage de l'action diplomatique du FLN», lors de la guerre d'indépendance, et la présente comme «un outil de valorisation de l’image de l’État à l’étranger, ainsi qu’un prolongement direct de la diplomatie officielle servant les intérêts fondamentaux du pays». Le SG n’a pas omis d’évoquer «la dimension historique et emblématique de la diplomatie menée par le FLN durant la guerre de Libération», qualifiant cette expérience de «véritable école politique dans l’histoire du pays», et la décrivant comme «une passerelle entre le peuple algérien et le reste du monde».
Benmbarek précise que la diplomatie partisane «représente un espace privilégié de convergence et d’interaction» entre partis politiques et organisations internationales, «dédié au soutien des causes justes et à la promotion de la coopération internationale». Pour conclure, le SG a réaffirmé avec solennité que la diplomatie partisane du FLN «ne saurait être perçue comme un choix conjoncturel ou circonstanciel, mais plutôt comme l’expression durable d’une responsabilité profonde, tant nationale qu’internationale, pleinement assumée et enracinée».
T. K.
