Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a annoncé jeudi depuis la wilaya de Djelfa, l'introduction des métiers des cheminots comme spécialité dans la nomenclature de la formation et de l'enseignement professionnels lors de la 2e session de la formation professionnelle (2023/2024), prévue en février prochain.
«L'introduction des métiers du ferroviaire comme spécialité lors de la 2e session de la formation professionnelle (2023/2024) s'inscrit dans le cadre de la vison future du secteur, adaptée au marché local», a déclaré M. Merabi à la presse, en marge d'une visite d'inspection dans la wilaya. La présente orientation «intervient en réponse à la demande des autorités locales de la wilaya et ses élus quant à l'impératif d'introduire ce genre de spécialités pour accompagner les projets du Rail en cours de réalisation dans la wilaya», a-t-il fait savoir.
Le ministre a souligné, en outre, que la formation professionnelle se veut un vivier de la main-œuvre qualifiée, en témoigne les milliers d'employés au sein des établissements économiques publics et privés, diplômés du secteur de la formation. M. Merabi a insisté, dans ce sens, sur l'importance de se focaliser sur les spécialités et les filières répondant aux besoins du marché de l'emploi, mettant en avant l'efficacité des campagnes de sensibilisation menées avec les différents partenaires, sanctionnées par une hausse considérable du nombre de demandeurs de formation. Le ministre a rappelé, dans ce sens, les conventions et les partenariats conclus avec les différents opérateurs économiques et départements ministériels, citant la convention signée, la semaine en cours, avec le ministère de la Santé. Concernant la visite de terrain menée dans la wilaya de Djelfa qui lui a permis d'inspecter les différents chantiers et structures du secteur dans les communes de Hassi Bahbah, Ain Oussara et au chef-lieu de la wilaya, le ministre a salué les réalisations et les efforts consentis, qualifiant d'exploit le centre itinérant qui sillonne les régions isolées pour permettre aux stagiaires d'effectuer des formations de courtes durées. A cet effet, il a fait part de l'intention de généraliser ce moyen qualitatif (centre itinérant) qui contribuera, selon lui, «à offrir des opportunités de formation à tous, de par sa contribution à faire la promotion des spécialités professionnelles, d'autant que le secteur dépend désormais des différents moyens pédagogiques et équipements adaptés au développement technologique pour une formation réussie».
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Les maisons de l’accompagnement : Une «priorité» pour le secteur de la formation professionnelle
Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a souligné, jeudi à Djelfa, que les maisons de l’accompagnement et de l'insertion, qui ont été créées dans le secteur, constituent une «priorité» pour le secteur de la formation professionnelle. «La maison de l'accompagnement et de l'insertion constitue une priorité pour le secteur, en raison de son impact considérable sur la valorisation du produit des établissements du secteur, en matière de ressources humaines qualifiées nécessitées par le marché du travail», a déclaré M. Merabi en marge de l’ouverture d'une journée d'étude nationale sur la «maison de l'accompagnement et de l'insertion». Il a ajouté que le secteur œuvre à faire de la formation professionnelle «un moyen de promouvoir les opportunités d'emploi des jeunes et de relancer l'économie nationale», expliquant par là la création de la Maison de l'accompagnement, comme «point de jonction» entre le secteur et les autres dispositifs publics de soutien à la création d’entreprises et à l’insertion professionnelle. Il s’agit, également, a-t-il précisé de «développer l'esprit entrepreneurial et de consacrer le comportement ou le réflexe entrepreneurial chez les stagiaires et les diplômés». «Le véritable enjeu pour le secteur de la formation professionnelle, aujourd'hui, est de générer des projets pour accompagner divers créneaux vitaux, dont les énergies renouvelables, les technologies numériques et l'intelligence artificielle», a encore souligné M. Merabi, relevant que ces objectifs sont tributaires d’»une coordination entre les établissements de la formation et l'environnement économique». S’agissant de cette journée d’étude, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels a informé qu’elle vise à la proposition de «recommandations pratiques relatives à l'activation des mécanismes d’accompagnement et d’orientation des diplômés du secteur en vue d’intégrer le monde de l'entrepreneuriat, à travers le renforcement des missions de la maison de l'accompagnement, considérée comme un espace d'échange d'expériences et d'informations entre les stagiaires et les différents acteurs», a-t-il expliqué. Il a, à ce titre, appelé les participants à tirer profit de cette rencontre, pour procéder à une évaluation globale des activités des maisons d’accompagnement et d’insertion sur le terrain, et l’identification des insuffisances pour y remédier, et en faire un mécanisme plus efficace. A noter que M. Merabi a entamé sa visite à Djelfa par l'inauguration de l'Institut national spécialisé de la cité Berbih, avant de présider la cérémonie de signature d'une convention entre son secteur et la conservation locale des forêts relative à l'agriculture forestière. Après une visite des ateliers pédagogiques de cet institut, un exposé sur l’état des lieux du secteur à Djelfa a été présenté au ministre. M. Merabi poursuit sa visite dans la wilaya par une inspection d’un nombre de structures de formation dans les communes de Hassi Bahbah et Ain Ouessara (Nord de Djelfa).
