Fonds algérien des Start-up : Négociation avec un fonds japonais pour des financements

Le Fonds algérien des start-up (ASF), qui accompagne ce type d'entreprises dans leur financement, à travers des prises de participation, est en négociation avec un fonds d'investissement japonais, en vue de lever des fonds au profit de start-up algériennes, a indiqué, hier à Alger, son directeur général, Okba Hachani.

«Nous avons présenté plusieurs start-up algériennes à des fonds d'investissement à l'international. Nous sommes actuellement à un stade très avancé de négociation avec un fonds japonais pour lever des fonds au profit de six start-up», a déclaré M. Hachani.
Cette action a pour but d'aider les six entreprises à avoir des financements de l'étranger et à s'ouvrir sur le marché international, selon le même responsable.
Créé par six banques publiques, l'ASF (Algerian start-up fund) est un fonds d'investissement, sous forme de société de capital-risque, qui fait partie du dispositif d'appui et d'accompagnement des start-up. Il intervient pour pallier l'insuffisance des fonds propres des jeunes entreprises, considéré comme principal obstacle pour les jeunes entrepreneurs.
L'ASF opère aussi bien dans le financement de la phase lancement des start-up que dans l'étape développement, à travers des prises de participation minoritaires au sein de ces entités.
Le directeur de l'ASF s'exprimait lors d'un panel consacré à l'écosystème des start-up au service des porteurs de projets, qui a traité notamment de la protection des projets et des sources de financement. Lors des travaux de ce panel, la Secrétaire générale au ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Nacima Arhab, a mis l'accent, pour sa part, sur l'importance du dispositif d'aide et d'appui aux jeunes entrepreneurs, notamment à travers la plateforme startup.dz, première étape de création de start-up et de lancement des projets innovants.
Elle a relevé dans ce cadre les avantages fiscaux accordés aux entreprises ayant le label «start-up» mais aussi en matière de financement de celles-ci dans le cadre de l'ASF, avec des facilités dans les dépôts de brevets d'invention, et de financement des prototypes. De son côté, Lotfi Boudjedar, directeur des brevets à l'Institut national de la propriété industrielle (INAPI), a présenté les grandes lignes du dispositif national en matière de protection des droits d'invention, soulignant dans ce contexte que tout inventeur, dont les start-up, dépose une demande de brevet en Algérie, aura une protection à l'international. Il a ajouté que l'Inapi est partie prenante des centres d'appui technologique d'innovation mis en place au sein de toutes les universités du pays, à travers lesquels il accompagne les porteurs de projets, en matière de propriété industrielle et d'invention.

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