
Dans une allocution prononcée à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre l’hépatite, M. Benbouzid a fait savoir que la prévention «vient en tête des mesures» prises par les autorités publiques, et ce, à travers «l’intensification» des opérations de vaccination contre l’hépatite «B», devenue obligatoire dans le calendrier vaccinal national depuis 2003, et la «promotion» du dépistage des hépatites «B» et «C», outre la garantie de la sécurité transfusionnelle grâce à la mise en œuvre d’un programme qui repose essentiellement sur le contrôle systématique et obligatoire de toute procédure de don de sang. Entre autres mesures, le ministre a cité «le renforcement» des mesures d’hygiène dans les établissements sanitaires, selon les recommandations internationales et conformément aux orientations nationales fournies en 2013 et 2021, avec l’intensification des campagnes de sensibilisation en direction des citoyens, en y associant différents secteurs (jeunesse et sports, enseignement supérieur, éducation nationale...). Concernant les activités de la société civile, le ministre a précisé que les campagnes de sensibilisation s’inscrivaient dans le cadre de la feuille de route stratégique nationale, conformément à la stratégie mondiale, pour éliminer l’hépatite virale en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030. S’agissant du domaine des soins, de la prise en charge et du soutien, M. Benbouzid a fait état du «renforcement de la prise en charge de l’hépatite à travers la fourniture des ressources humaines et matérielles sur le plan national et l’élaboration de manuels sur la prise en charge thérapeutique et la décentralisation de la prise en charge de l’hépatite «B» et «C», outre l’éducation thérapeutique des malades à travers l’implication efficace de la société civile». Ces mesures sont mises en œuvre afin de «garantir le droit d’accès à la prévention, au dépistage et au traitement conformément aux instructions et directives ministérielles et aux recommandations internationales en matière de santé pour 2030, visant à réduire les nouvelles infections dues au virus de l’hépatite de 90% et à assurer l’accès au traitement à 80% de personnes infectées par le virus mais ne pouvant pas obtenir les services dont elles ont besoin»