Benbouzid a souligné que l’Algérie possède des sources statistiques diverses sur la population qui lui permettent de consolider la résilience démographique et de surveiller sa démographie. Le ministre a rappelé que l’Algérie a toujours adopté cette approche dans le traitement des questions de la population, et elle n'a jamais considéré que limiter l’augmentation de la population soit un objectif en lui-même. Le programme national pour la maîtrise du développement de la population en 1983 a déterminé des axes de priorités : l’organisation des activités d’études et de recherches élémentaires et applicables sur les variantes de développement de la population et sa relation avec le développement économique et sociétale, dans le but de déterminer et d’exécuter les politiques de la population insérées dans le plan national de développement. Le ministre a tenu à préciser que le déploiement des efforts dans le secteur de la santé continue avec l’incarnation des principes élémentaires, qui garantissent l’équité des soins de qualité, et l’importance particulière accordée aux femmes en âge de procréer, les enfants, les personnes à besoins spécifiques et les personnes âgées. Malgré les avancées réalisées, des efforts supplémentaires sont fournis pour remédier aux insuffisances dans les différents domaines, pour consolider l’insertion des objectifs démographiques dans les programmes de développement économique, sociétal et environnemental. Une relation complexe et multidimensionnelle La représentante du Fonds des Nations unies pour la population en Algérie (UNFPA), Faiza Bendriss, a indiqué que la Journée mondiale de la population a été instituée par le conseil d’administration du programme des Nations unies pour le développement en 1989, dans le but d’attirer l’attention sur l’importance des questions démographiques dans le cadre des plans et programmes de développement. Cette représentante a déclaré que cette journée est l’occasion de célébrer les progrès de l’humanité. Malgré les défis auxquels nous faisons face, l’éducation et la santé ont atteint des niveaux sans précédent. Les sociétés investissent dans leurs droits et ont prouvé que telle est la voie de la prospérité et de la paix, auxquelles chacun aspire et que chacun mérite. Elle a aussi déclaré que la prise en compte des chiffres et des taux de croissance de la population uniquement conduisent souvent à des résultats contre-productifs engendrant des disparités, des discriminations, des vulnérabilités et des laissés-pour-compte. «La relation entre la croissance démographique et le développement durable est complexe et multidimensionnelle», souligne-t-elle. La croissance rapide de la population rend plus difficile l’éradication de la pauvreté, la lutte contre la faim et la malnutrition et l’augmentation de la couverture des systèmes de santé et d’éducation. A l’inverse, la réalisation des objectifs de développement durable, en particulier ceux liés à la santé, à l’éducation et à l’égalité des sexes, contribuera à ralentir la croissance démographique mondiale. La même responsable a souligné que la recherche de la résilience démographique commence par un engagement à recenser le nombre de personnes, mais aussi à identifier les possibilités de progrès et les obstacles qui se dressent sur cette voie. Cet engagement implique de transformer les normes discriminatoires qui freinent les individus et les sociétés. Elle précise que l’investissement dans le capital humain, pour des sociétés inclusives et productives qui défendent les droits humains et reproductifs, ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons faire face aux énormes difficultés qui guettent notre planète et construire ainsi un monde où la santé, la dignité et l’éducation sont des droits et des réalités, pas seulement des privilèges et des promesses. Dans un monde de 8 milliards d’individus, la place doit être faite aux opportunités et aux possibilités comme déclaré par la directrice exécutive de l’UNFPA.
Hichem Hamza
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L’Algérie Félicitée
La représentante de l’UNFPA, Mme Faiza Bendriss a saisi l’occasion pour féliciter l’Algérie pour les progrès accomplis, notamment en matière de stratégie de population, et réitère les félicitations du Fond des Nations unies pour la population au gouvernement algérien pour son fort engagement, et le soutien dans tous les efforts d’investissement pour les objectifs de l’agenda 2030.
H. H.
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2022, l’année du parachèvement
M. Benbouzid a affirmé que l'année 2022 qui coïncide avec les festivités de célébration du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale verra le parachèvement du 6e recensement général de la population et de l'habitat. Le ministre a expliqué que le recensement constitue «une source précieuse d'informations» (...) pour enrichir les bases de données disponibles, ce qui permettra de prendre les mesures nécessaires pour remédier aux insuffisances et surtout mettre à profit les capacités de chaque citoyen au service du développement de notre pays». À cette occasion, le ministre de la santé a annoncé la baisse du taux des décès des nourrissons et des mamans d’une façon remarquable, à l’augmentation de l’espérance de vie chez les hommes et femmes en Algérie. Il a expliqué que le taux des décès des enfants n’atteint pas 19 cas pour les enfants de moins d’1 an pour 1.000 accouchements vivants. Par contre, l’espérance de vie dépasse 77 ans pour les femmes et les hommes. Cet indicateur ne dépassait pas 50 ans durant les années soixante-dix.
H. H.
