
Le pays a franchi, au cours des dernières années, de grands pas, traduits par l'intérêt particulier qu'attache le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la catégorie des étudiants, en insistant, à maintes occasions, sur «le soutien de l'Etat aux projets des étudiants pour les encourager davantage à l'innovation et à la créativité, ainsi qu'à la création de leurs propres start-up». Dans cette optique, la décision du président de la République d'augmenter la valeur de la bourse universitaire et ses orientations pour lancer un plan de réforme globale des œuvres universitaires illustrent une vision ambitieuse qui tend à investir dans les étudiants, en tant que ressource importante sur laquelle l'Algérie peut compter. L'Algérie mise sur les jeunes énergies estudiantines pour aller de l'avant vers de nouveaux horizons de développement et de prospérité plus vastes, comme ce fut le cas, un certain 19 mai 1956, lorsque des étudiants d'universités et de lycées avaient décidé de lancer une grève des cours et des examens, en réponse à l'appel du Front de libération nationale (FLN), ayant constitué un tournant décisif dans le cours de la glorieuse Révolution de libération. En guise de réaffirmation de l'importance qu’il accorde aux jeunes et aux étudiants, le président de la République s’est engagé à ne prendre aucune décision les concernant «sans leur participation et l'approbation du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ)», ce qui témoigne de son attachement à la mise en œuvre de cet engagement. Aussi, conformément à la vision réformatrice de l'université algérienne, le président de la République a exprimé son souhait de voir les écoles nationales supérieures, «uniques en leur genre en Afrique et dans le monde arabe, amorcer un nouveau départ». C’est dans cette optique que l’inauguration du pôle scientifique et technologique Chahid Abdelhafid-Ihaddaden dans la ville nouvelle de Sidi Abdallah, a eu lieu, renforçant ainsi le réseau des écoles nationales supérieures, par la création de cinq (5) écoles supérieures assurant la formation dans les diverses spécialités scientifiques de précision, notamment les mathématiques, la cybersécurité et l’intelligence artificielle. Partant, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a lancé, en mars dernier, la première édition du «Prix du président de la République du chercheur innovant», destiné aux enseignants-chercheurs et aux étudiants, dont les travaux se distinguent par leur originalité et leur impact scientifique et économique. Compte tenu de l'importance que revêt la recherche scientifique dans l'Algérie nouvelle et victorieuse, en tant que priorité, ce secteur a bénéficié d'investissements et d'un financement important. Le budget qui lui a été alloué au cours de l'année 2024 s'est élevé à 18 milliards DA, contre près de huit (8) milliards DA, consacrés en 2020, ce qui représente une augmentation de plus de 112%.Ce budget a également connu une autre augmentation en 2025, de 10 % par rapport à l'année précédente, pour atteindre 20 milliards DA. De ce fait, cette année universitaire a vu la création d'un écosystème entrepreneurial comprenant 117 incubateurs d'entreprises pour accompagner les porteurs d'idées innovantes, et 107 centres de développement de l'entrepreneuriat (CDE), qui s'ajoutent aux efforts déployés pour la transition des établissements universitaires vers les universités de quatrième génération.