Dans le cadre des consultations annuelles menées avec l’Algérie, une délégation du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Charalambos Tsangarides, a été reçue, hier à Alger, par les ministres du Commerce extérieur, Kamel Rezig, et du Commerce intérieur, Amel Abdellatif.
Deux rencontres distinctes qui ont permis au gouvernement de présenter l’avancement des réformes engagées pour moderniser le commerce extérieur, renforcer la régulation du marché national et améliorer l’environnement des affaires. Au ministère du Commerce extérieur, Kamel Rezig a détaillé les efforts déployés pour soutenir les exportations hors hydrocarbures et renforcer la présence des produits algériens sur les marchés internationaux. Il a rappelé le lancement de plusieurs initiatives destinées à améliorer la compétitivité du produit national, à simplifier les procédures d’exportation et à accompagner les exportateurs.
L’objectif affiché par l’Algérie est de diversifier ses partenaires commerciaux et ouvrir de nouvelles perspectives de coopération à l’échelle mondiale, conformément à l’orientation économique du pays. Le ministre a également mis en avant la stratégie de numérisation menée par son département, qui vise à fluidifier les opérations d’import-export, accélérer les transactions et réduire les lourdeurs administratives.
Deux nouvelles instances dédiées à l’exportation et à l’importation ont été mises en place pour assister les investisseurs dans leurs démarches, tandis que plusieurs mesures encadrant les opérations d’importation ont été introduites afin de mieux maîtriser les flux et protéger la production nationale. Au ministère du Commerce intérieur, Amel Abdellatif a présenté au FMI un panorama des réformes engagées pour stabiliser le marché et renforcer la régulation des prix. Elle a insisté sur les actions entreprises pour améliorer l’organisation du marché national, soutenir la production locale et moderniser les dispositifs de contrôle économique. La ministre a notamment souligné les progrès réalisés dans la numérisation des systèmes de suivi et d’évaluation, permettant une meilleure visibilité sur l’état de l’approvisionnement en produits de large consommation.
L’amélioration du climat des affaires a également occupé une place centrale dans les échanges. Mme Abdellatif a mis en avant le rôle du Centre national du registre du commerce (CNRC), désormais doté de procédures numériques facilitant la délivrance des registres de commerce. Cette modernisation a permis de simplifier les documents requis, de réduire les délais administratifs et de stimuler l’investissement national comme étranger, conformément à la volonté des autorités d’attirer davantage d’acteurs économiques. Pour sa part, la délégation du FMI a salué les avancées réalisées par l’Algérie, notamment en matière de transparence, de digitalisation et d’amélioration du climat des affaires.
Elle a encouragé la poursuite de ces réformes, estimées essentielles pour moderniser l’économie, renforcer la confiance des investisseurs et accompagner les transformations engagées dans le secteur commercial. Ces consultations annuelles s’inscrivent dans un contexte où l’Algérie cherche à consolider ses réformes économiques et à accélérer sa transition vers un modèle de développement moins dépendant des hydrocarbures.
La délégation du FMI a salué les avancées réalisées par l’Algérie, notamment en matière de transparence, de digitalisation et d’amélioration du climat des affaires.
R. N.