Comité Intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine immatériel de l’UNESCO : l’Algérie élue vice-présidente

L’élection de l’Algérie revêt une importance à la fois stratégique et symbolique considérable et confirme la crédibilité acquise par notre pays sur la scène culturelle internationale, mais aussi son engagement de longue date en faveur de la préservation du patrimoine immatériel .

L’Algérie a été élue vice-présidente de la 21e session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO pour l’année 2026, lors de la 20e session ordinaire du Comité, tenue vendredi dernier à New Delhi, en Inde, indique un communiqué du ministère de la Culture et des Arts. Selon les précisions de cette même source, la 21e session du Comité, dont l’Algérie sera vice-présidente, se tiendra dans la ville de Xiamen, en République populaire de Chine, du 30 novembre au 5 décembre 2026. Il faut savoir que le Comité intergouvernemental est un « organe statutaire » de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Il est ainsi chargé de préparer la mise en œuvre de la Convention et d’examiner et d’évaluer les dossiers de candidature inscrits sur les listes du patrimoine mondial. Dans son communiqué, le ministère de la Culture et des Arts souligne que « cette élection de haut niveau se veut une reconnaissance internationale de la place de premier plan qu’occupe l’Algérie et de ses efforts continus en matière de sauvegarde et de protection du patrimoine culturel immatériel de l'humanité ». L’élection de l’Algérie à la vice-présidence du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO revêt, en effet, une importance à la fois stratégique et symbolique considérable et confirme la crédibilité acquise par notre pays sur la scène culturelle internationale, mais aussi son engagement de longue date en faveur de la préservation du patrimoine immatériel. Cette position de vice-présidente permettra, d’autre part, à l’Algérie de jouer un rôle actif, en contribuant à l’élaboration des politiques et à l’orientation des efforts internationaux pour la protection du patrimoine immatériel de l’humanité. Elle témoigne également de sa mobilisation constante à soutenir les causes d’un patrimoine culturel juste et durable. L’élection s’inscrit, par ailleurs, dans une dynamique plus large de diplomatie culturelle algérienne, visant à renforcer la présence du pays au sein des instances multilatérales et à faire reconnaître la richesse de son héritage culturel. Elle constitue enfin une opportunité pour encourager la coopération internationale, le partage d’expertises et la transmission intergénérationnelle du patrimoine immatériel. En assumant cette responsabilité, l’Algérie consolidera ainsi davantage son image d’acteur engagé en faveur d’un patrimoine culturel au service de la préservation de la mémoire collective de l’humanité. En somme, le poste de vice-présidente confère à l’Algérie un rôle clé au sein de cette instance relevant de l’UNESCO. De même qu’il traduit la confiance de la communauté internationale dans l’expertise algérienne et qu’il promeut une approche fondée sur la diversité culturelle, la durabilité et l’implication des communautés locales. Il convient de signaler, ici, que le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel est, comme mentionné dans le site officiel de l’UNESCO, « l'organe décisionnel clé » pour l'application de la Convention et qu’il veille à ce que les traditions, savoir-faire, et expressions vivantes des communautés soient protégés et valorisés. Le Comité qui se réunit en session ordinaire au moins une fois par an, peut, en cas de besoin, se réunir en session extraordinaire, à la demande des deux-tiers au moins des États membres.

S. G.

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