Cette édition a rassemblé 513 entreprises issues de 67 pays, ainsi que plus de 22.000 visiteurs professionnels, nationaux et internationaux, confirmant, selon l’organisateur, «la crédibilité de l’Algérie et la confiance que suscite son marché énergétique».
Le fondateur et président-directeur général de l'“Africa & Mediterranean Energy & Hydrogen Exhibition and Conference” (NAPEC), Djaâfar Yacini, s’est félicité de la réussite de la 13ᵉ édition de cet événement international, qui a, selon lui, enregistré une participation record par rapport aux précédentes éditions. Lors d’un point de presse organisé hier après-midi à la clôture du salon, M. Yacini a exprimé sa satisfaction quant à la forte mobilisation des acteurs du secteur de l’énergie, soulignant que l’Algérie s’affirme aujourd’hui comme un partenaire fiable et stable, offrant « un potentiel et des opportunités uniques » dans le domaine énergétique.
Cette édition a rassemblé 513 entreprises issues de 67 pays, ainsi que plus de 22.000 visiteurs professionnels, nationaux et internationaux, confirmant, selon l’organisateur, « la crédibilité de l’Algérie et la confiance que suscite son marché énergétique ». Placée sur le thème « Accélérer l’énergie de demain et atteindre un mix énergétique efficace grâce au partenariat, à l’investissement, à l’innovation et à la technologie », la 13ᵉ édition du NAPEC a offert un espace de dialogue et de partenariat réunissant les principaux acteurs autour des grands enjeux de la transition énergétique, du développement des ressources non conventionnelles et du rôle croissant de l’hydrogène.
Selon son organisateur, le NAPEC continue de jouer un rôle de premier plan en tant que plate-forme de dialogue africaine, méditerranéenne et mondiale dans les secteurs des hydrocarbures, de l’énergie et de l’hydrogène. Des leaders mondiaux venus des cinq continents ont réaffirmé leur engagement en faveur de partenariats stratégiques durables et de la création de nouvelles dynamiques économiques dans ces domaines. Leur participation au NAPEC 2025 illustre la confiance accordée à l’Algérie et confirme son rôle central dans la transition énergétique mondiale, ouvrant la voie à des collaborations à fort impact. Le secteur de l’exploration et de la production (E&P) demeure au premier plan dans un environnement propice aux investissements, tandis que l’Algérie s’affirme comme un hub énergétique continental et méditerranéen.
Cette édition 2025 a mis en lumière un large éventail d’équipements, de technologies et de solutions opérationnelles, présentés par des acteurs de premier plan sur toute la chaîne de valeur. Avec plus de 500 exposants et 67 pays représentés, le NAPEC 2025 s’impose comme la plus grande plate-forme africaine et méditerranéenne dédiée aux hydrocarbures, à l’énergie et à l’hydrogène. M. Yacini a tenu à remercier les autorités algériennes, notamment le groupe Sonatrach, à sa tête Rachid Hachichi, pour leur soutien et leur collaboration à la réussite de cette édition, ainsi que le ministère des Hydrocarbures et des Mines et le ministère de l’Énergie et des Énergies renouvelables. Il a enfin salué « la forte mobilisation du gouvernement algérien et des acteurs du secteur », soulignant que le NAPEC s’impose désormais comme le plus grand salon professionnel dédié à l’énergie, aux hydrocarbures et à l’hydrogène en Afrique et dans la région méditerranéenne.
A. S.
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Le PDG de Sonatrach inspecte le chantier du complexe MTBE d’Arzew : Un projet clé pour l’autosuffisance pétrochimique
Le président-directeur général du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi, a effectué hier après-midi une visite de travail et d’inspection au projet du complexe de production de méthyl tertiobutyl éther (MTBE), implanté dans la zone industrielle d’Arzew, en compagnie des autorités locales, de cadres dirigeants du groupe et de représentants du partenaire social, selon un communiqué du groupe.
Ce projet stratégique, inscrit dans le programme de développement de la pétrochimie de Sonatrach, vise à produire 200.000 tonnes par an de MTBE, un additif essentiel dans la fabrication de l’essence sans plomb. Selon les données présentées au PDG, l’avancement des travaux a atteint 74 % à la fin du mois de septembre, marquant une progression notable du chantier dont l’achèvement est prévu pour la fin de l’année 2025. M. Hachichi, après avoir passé en revue les principales unités du complexe, a insisté sur le respect des délais contractuels et sur la stricte application des normes de sécurité dans la poursuite des travaux. Il a également souligné l’importance de ce projet dans la stratégie du groupe visant à réduire les importations de produits pétrochimiques et à assurer l’autosuffisance nationale. Le complexe devrait entamer une phase de production progressive dès mai 2026.
A. S.
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Conseil du renouveau économique algérien : Un comité énergie et hydrocarbures bientôt créé
Le Conseil du renouveau économique algérien (CREA) a annoncé la création prochaine d’un comité dédié à l’énergie et aux hydrocarbures, une initiative qui s’inscrit dans sa stratégie de structuration des filières économiques clés du pays, a indiqué hier son directeur général, M. Oumellal Ali, dans une déclaration au journal El Moudjahid. Cette nouvelle instance aura pour mission, entre autres, de suivre les discussions, partenariats et perspectives de coopération issues des grandes manifestations spécialisées du secteur, notamment le Salon international des hydrocarbures et de l’énergie (NAPEC), tenu du 6 au 8 octobre au Centre des conventions d’Oran ; " de prendre en charge l'ensemble des discussions et échanges que nous avons eus avec les entreprises du secteur", a précisé notre interlocuteur en soulignant la place importante du secteur privé national dans les industries énergétiques, qui sont au cœur de la transition et de la diversification économique du pays.
Présent pour la première fois sous la bannière de sa représentation nationale — et non plus via son bureau régional — le Conseil a marqué une étape significative et stratégique dans sa participation au NAPEC. Selon M. Oumellal, « le salon s’impose désormais comme une halte incontournable pour les multinationales de l’énergie et des hydrocarbures ».
A. S.
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Les exposants en parlent
Dans les allées du Centre des conventions d'Oran, l’effervescence du NAPEC 2025 se ressent à chaque stand. Ingénieurs, industriels et investisseurs venus des quatre coins du monde témoignent, chacun à leur manière, de la vitalité de cet événement devenu, au fil des années, un rendez-vous incontournable du dialogue énergétique euro-méditerranéen et africain. Pour Andrea Ursella, gérant de la succursale algérienne du groupe italien Tesmec, la participation au NAPEC 2025 s’inscrit dans une vision de long terme. "Cet événement représente pour nous une plateforme stratégique pour renforcer nos synergies avec l’Algérie, un pays avec lequel nous travaillons depuis de nombreuses années", souligne-t-il. Le représentant du groupe, spécialisé dans les technologies d’infrastructure énergétique, insiste sur l’importance de cette coopération historique. "L’Italie demeure un partenaire de choix pour l’Algérie dans le domaine de l’énergie. À travers nos technologies, nous voulons contribuer à la modernisation du pays et accompagner sa dynamique de développement". Andrea Ursella estime que le NAPEC 2025 demeure « un espace privilégié pour le dialogue entre acteurs publics et privés », permettant de "favoriser des relations économiques équilibrées et réciproquement bénéfiques". Présent pour la première fois à Oran, Hafsiya Majed, représentant d’une société allemande spécialisée dans les pompes centrifuges étanches, voit dans le NAPEC 2025 "une vitrine technologique exceptionnelle, tournée vers l’innovation et la transition énergétique". "Nous apportons des solutions techniques adaptées à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, notamment dans les applications de captage et de stockage du CO2", explique-t-il, avant d’ajouter : " Le salon nous permet de découvrir le marché algérien, de rencontrer des acteurs clés et de comprendre les défis et les opportunités de cette région stratégique". Selon lui, l’édition 2025 reflète "un changement de paradigme", où la transition énergétique, l’hydrogène et la décarbonation deviennent des thèmes centraux. "On sent une réelle volonté d’aller vers un modèle énergétique plus propre, et le NAPEC joue un rôle moteur dans cette transformation" confie-t-il. "C’est un Salon que nous aimons beaucoup, parce qu’il reflète l’évolution du secteur et la dynamique de tout un pays", confie Marouane Khattab, de l’entreprise Antrepose Milz Algérie, présente depuis plus de vingt ans sur le marché national. « Chaque nouvelle édition s’améliore. Cette année, l’introduction de l’intelligence artificielle a apporté une vraie nouveauté. Djaffar Yasini (ndlr, le responsable du Napec) fait un travail exceptionnel pour maintenir le NAPEC à la première place », ajoute-t-il avec enthousiasme. De son côté, Daoud Bazemlal, responsable commercial du secteur industriel des gaz au sein du groupe Rayanox – Tazi Holding, affiche sa satisfaction : "C’est notre quatrième participation au NAPEC, et chaque année, nous constatons une évolution qualitative de l’événement", affirme-t-il. Le responsable se félicite d’une édition particulièrement fructueuse : "Nous avons signé deux contrats importants avec Sonatrach pour la maintenance et le remplissage des systèmes anti-incendie. D’autres partenariats sont en préparation".
K. A.
