Baddari donne le coup d’envoi de la rentrée universitaire depuis Guelma : Étudiants et enseignants, la force tranquille de la nouvelle Algérie

De notre correspondant : Zouheyr Douakha

«Nous avons travaillé à assurer une harmonie et une cohésion entre le développement de l’université algérienne sur tous les plans et le modèle économique en général du pays. L’université doit travailler à développer davantage son caractère scientifique, d’innovation et de créativité», a indiqué le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamal Baddari, qui a procédé, hier, à l’ouverture de l’année universitaire 2023/2024 depuis l’université 8-Mai 1945 de Guelma.

Lors de sa présentation du cours inaugural intitulé «Une université créatrice, une Algérie en plein essor», le ministre a expliqué que «l’université algérienne qui est une source de savoir, travaille également à promouvoir l’innovation qui permettra la création de postes d’emploi» et affirmé que «les établissements universitaires sont invités à collaborer entre eux, ainsi qu’avec les collectivités locales, dans le but de fonder une surface et un espace d’échanges fructueux de dimension économique».
Il assure encourager les universités algériennes à amplifier le volume des partenariats, tant au niveau national qu'international ciblant la compétence de nos étudiants.
A propos de la généralisation de l’enseignement de la langue anglaise, le Pr Baddari s’est montré satisfait et rassurant. «Ce projet déjà mis en place libérera l’enseignement supérieur, tout en lui permettant une ouverture technologique sur le monde et une diversification scientifique de qualité». En outre, il a mis en service la faculté des sciences de la santé de 2.000 places pédagogiques, ainsi qu’une résidence de 1.000 lits, implantée au niveau du nouveau pôle universitaire de 6.000 places pédagogiques. Ce dernier contient trois facultés des sciences de la santé, l’institut de télécommunication et autres. «Ces instructions de base, a-t-il poursuivi, montrent l’intérêt majeur qu’accorde l’Etat algérien au secteur de l’enseignement supérieur. 
Ils fournissent aussi les conditions nécessaires pour que l’université algérienne puisse jouer pleinement son rôle en tant que véritable locomotive de prospérité sociétale et économique».
Au niveau de l’incubateur des projets innovants, qui a été aussi inauguré à cette occasion, le ministre a insisté sur le redoublement des efforts afin d’augmenter le nombre de projets innovants ayant des labels. «Tous les espaces vides doivent être exploités en vue d’intensifier les travaux scientifiques autour de l’entrepreneuriat et des idées innovantes. 
En outre, l’ouverture des établissements universitaires jusqu’à 22H a pour but aussi d’insuffler une dynamique active en matière de recherche scientifique, tout en allégeant la pression sur les diverses structures et groupes universitaires.» Le Pr Baddari a insisté pour que tous ces champs scientifiques soient accessibles à tous les citoyens porteurs d’idées créatrices dans le cadre d’une parfaite collaboration entre tous les intervenants concernés.
 
Z. D.
 
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Concrétisation du processus «zéro papier»

Le ministre a supervisé, à l’université 8-Mai 1945, le lancement d’une plateforme numérique destinée à concrétiser la stratégie «zéro papier» et souligné à l’occasion que le processus de numérisation que le ministère promet à travers toutes ses institutions, représente une «rupture» avec les pratiques de gestion du passé, devenues, selon lui, obsolètes. Cette dernière comprend trois niveaux de publication, l’une au niveau du rectorat, l’autre au niveau des facultés et la dernière concerne les départements. A cet effet, toutes les annonces universitaires seront diffusées dorénavant via cette plateforme numérique permettant à tous les étudiants de recevoir des notifications dans ce sens, sur leurs smartphones. Dans ce contexte, le premier responsable du secteur a déclaré que  «cette démarche représente et concrétise l’un des objectifs du développement durable, tout en contribuant à la rationalisation des dépenses et à l’application de la stratégie zéro papier».
 
Z. D.
 
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Une nouvelle faculté des sciences de la santé à Guelma

La faculté des sciences de la santé de 2.000 places pédagogiques, inaugurée par le Pr Baddari, élargira le panier de formation qu’offre l’université de Guelma. Les spécialités telles que la kinésithérapie, la physiothérapie et la cure thermale sont désormais ouvertes aux étudiants pour poursuivre ces parcours. Notant qu’ils correspondent parfaitement au profil touristique et naturel de la région, ce qui participera certainement à la promotion des atouts dont regorge la wilaya en la matière.
 
Z. D.
 
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«11 engagements de Tebboune consacrés à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique»

Le ministre a insisté sur le développement de l’université pour en faire une «locomotive de croissance et un moteur de l’économie nationale» et assuré qu’elle est au «cœur des préoccupations» du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a consacré 11 parmi ses 54 engagements à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique. Baddari a déclaré que les établissements d’enseignement supérieur et de recherche scientifique ont favorisé la «création de 117 bureaux d’études afin de générer de la richesse et fournir l’expertise par l’élaboration des études requises par l’économie nationale». Il a ajouté que cette année a également vu le dépôt de 870 brevets par des chercheurs universitaires, au moment où 200 autres brevets sont attendus. «Riche de ses étudiants, de ses professeurs et de ses chercheurs, l’université algérienne constitue la force tranquille de la nouvelle Algérie. Les institutions du secteur se concentrent actuellement sur la créativité, l’innovation et l’harmonie entre le système universitaire et le modèle socioéconomique de l’Etat algérien pour générer de la richesse», a-t-il expliqué. Le ministre a également appelé les recteurs des universités à développer des offres de formation avancée et d’assurer la concrétisation des conventions de partenariat conclus entre universités, tout en appelant les enseignants-formateurs à orienter leurs étudiants «vers des sujets novateurs afin qu’ils puissent créer des richesses».
 
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314 étudiants inscrits à l’école supérieure de l’IA

En ce qui concerne les deux nouvelles écoles supérieures créées au niveau du pôle technologique de Sidi Abdallah, l'Ecole nationale supérieure de la nano et nanotechnologie a enregistré l'inscription de 200 étudiants, tandis que 215 autres ont été inscrits à l'Ecole nationale supérieure de la technologie des systèmes autonomes. L'Ecole nationale supérieure de Mathématiques a, quant à elle, accueilli 306 étudiants, tandis que l'Ecole nationale de l'intelligence artificielle a enregistré 314 étudiants.

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