Les candidats ont passé hier leur deuxième jour d’épreuves. Une journée plus difficile que la veille, au cours de laquelle ils ont dû se creuser les méninges pour aborder le sujet des mathématiques. Alors qu’ils sont sortis plutôt confiants la première journée, les ambitions ont été revues à la baisse à l'issue de ce deuxième jour.
Dimanche soir, la plupart des élèves ont passé une soirée calme, entre repos et dernières révisions. Lundi matin à 8h00, ils sont arrivés confiants pour leur deuxième journée, mais quatre heures plus tard, les mines étaient un peu plus déconfites que la veille.
En effet, ils ont été évalués dans deux matières : mathématiques la matinée et anglais l’après-midi. Les candidats de la filière sciences expérimentales et ceux des maths-techniques ont différemment apprécié les sujets, entre ceux qui ont trouvé l’épreuve abordable et d’autres qui ont éstimé qu’elle était difficile, voire hors de portée.
Au centre d’examen Djilali-Bounaâma, les avis des candidats de la filière maths-technique étaient partagés. Asma, qui ne trouve pas vraiment l’épreuve facile, avoue avoir fait de son mieux. «J’ai opté pour le premier sujet qui me paraissait un peu facile. Toutefois, il demandait beaucoup de concentration et de réflexion».
Les candidats de la filière sciences expérimentales ont, quant à eux, jugé l’épreuve de mathématique compliquée. «Même étant préparée, j'ai un peu galéré», reconnaît Kawthar qui pense quand même avoir la moyenne. Tout le monde n'est pas si optimiste : «C'est parti pour rater son bac», «Je vise moins de 5 ! Je le sens moins bien qu'hier, mais ce n'est peut-être qu'une impression», lâche Ramy, candidat de la même filière.
Pour les autres filières littéraires, l'épreuve de mathématiques semble avoir été plutôt plus abordable que pour les filières scientifiques. Les candidats disent que le sujet était très abordable et n’a pas beaucoup posé problème. Sarah, décidée à tourner la page des maths pour se focaliser sur l’épreuve d’anglais «pour moi, fini les maths, l’anglais est une matière très importante, je dois réviser tout de suite jusqu’à la dernière minute».
Les candidats scientifiques craignent, eux, l’épreuve de sciences d’aujourd’hui. «C’est la matière la plus ardue, et les questions seront très difficiles», note Lina, précisant que «quelles que soient les révisions, il est toujours difficile de répondre aux questions».
Côté surveillance, tout se passe dans de bonnes conditions. « Nous n’avons pas eu de tentative de triche», affirme une surveillante du moins dans le centre où elle a été affectée. «Les élèves ont compris la leçon après les mesures prises contre les fraudeurs lors des sessions précédentes».
Salima Ettouahria
