Après 100 jours de bombardements criminels : Les sionistes affament Ghaza

Les bombardements sionistes intenses et l’offensive terrestre se poursuivent sur la bande de Ghaza. Aux images des dizaines, voire des centaines de morts et de blessés quotidiennement, de chaos, de destructions et d’horreur qui règnent dans l’enclave palestinienne, s’ajoutent celles de scènes de distribution de la nourriture, notamment les soupes et le pain, aux habitants affamés. «Nos enfants et nos femmes n’ont rien mangé depuis la veille, moi aussi je n’ai rien mangé depuis deux jours. Nos familles et nous sommes affamés. Nous risquons de mourir de faim», déclare Jawed dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux. Le quadragénaire, habitant à Ghaza et père de trois enfants, a fait savoir que leur quotidien «consiste à trouver quoi manger et où dormir, au milieu du chaos qui règne dans la région». «Notre situation est misérable et le risque de famine augmente de jour en jour», indique Soumaya, une mère de famille ghazaouie, ajoutant : «Ici à Ghaza, si on ne meurt pas bombardé, on meurt de faim.» Sur les différentes plateformes des réseaux sociaux, des centaines d’images et de vidéos de Palestiniens, notamment dans le sud de l’enclave, qui font une chaine interminable afin d’avoir un peu de nourriture (soupe et pain) font quotidiennement le tour de la Toile. «Tout le monde à Ghaza a faim ! Sauter des repas est la norme, et chaque jour est une recherche désespérée de moyens de subsistance», a affirmé le Programme alimentaire mondial dans un message publié sur le réseau X (anciennement Twitter). «Les gens passent souvent toute la journée et toute la nuit sans manger. Les adultes ont faim pour que les enfants puissent manger.» Impuissants face à leur situation, pour le moins catastrophique, les habitants de Ghaza ne souhaitent qu’une chose : un cesser-le-feu immédiat et l’entrée des aides humanitaires pour sauver ce qui reste de la population.

Yamina Hamdoud

Sur le même thème

Multimedia