
Le ministère de la Santé palestinien a fait état lundi de 24.100 personnes tuées dans la bande de Ghaza, en majorité des femmes, des adolescents et des enfants, depuis le début de l’agression sioniste sur la Palestine.
Selon ce bilan, 60.834 personnes ont également été blessées et de nombreuses autres restent ensevelies sous les décombres, depuis le 7 octobre.
Pour leur part, les 2,4 millions d'habitants de la bande de Ghaza manquent de tout, nourriture, médicaments et carburant. L'ONU estime que 1,9 million de personnes ont dû quitter leur foyer.
«Il n'y a ni nourriture ni eau ni chauffage. Nous mourons de froid», a déclaré Mohammad Kahil, déplacé du nord de Gaza à Rafah.
Dans un communiqué commun, l'Unicef, le Programme alimentaire mondial et l'Organisation mondiale de la Santé ont mis en garde lundi contre un «risque de famine» et d'»épidémies de maladies mortelles» dans la bande de Ghaza, demandant des «changements fondamentaux» dans l'acheminement de l'aide humanitaire.
Les trois organisations réclament notamment : «l'ouverture de nouvelles voies d'entrée, l'autorisation d'entrée pour davantage de camions quotidiennement par les points de contrôle aux frontières, moins de restrictions sur les mouvements des travailleurs humanitaires et des garanties de sécurité pour les personnes accédant à l'aide et la distribuant».