
Il y a à peine quelques semaines, le 8 juillet dernier, le Président Donald Trump a envoyé un message de félicitations au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à l’occasion du 63e anniversaire de l’indépendance, quelques jours seulement avant le message du secrétaire d’État américain, Marco Rubio, à la même occasion. Le Président Trump a rappelé dans son message «le partenariat pérenne entre nos deux nations».
Et d’ajouter : «Ensemble, nous avons accompli des avancées en faveur de la stabilité régionale, dans la lutte contre le terrorisme et dans la sécurisation des frontières, au service de notre sécurité commune et de nos relations économiques.» C’est dans ce message, qu’on comprend la nature des relations bilatérales qui ne cessent de se développer ces dernières années dans différents domaines. Les États-Unis cherchent, avec l’Algérie, à promouvoir la stabilité en Afrique du Nord et au Sahel. Les deux pays partagent les mêmes préoccupations concernant la stabilité et la sécurité. Dans un contexte sécuritaire régional et international marqué par des crises, des tensions et des mutations géopolitiques, l’Algérie s’impose aujourd’hui comme un partenaire clé de la stabilité dans la région notamment du Sahel. Le message du Président américain témoigne des capacités de l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme.
Les Etats-Unis ambitionnent de hisser le niveau de cette coopération. C’est ce qu’a écrit le Président Trump dans le même message : «Nous souhaitons que notre relation continue de prospérer, notamment dans le domaine commercial et des échanges culturels, car nous pouvons, ensemble, tracer les contours d’un avenir encore plus rayonnant pour nos deux pays.» La coopération entre les USA et l’Algérie «s’inscrit aujourd’hui dans une étape visant à assurer un avenir plus sûr et plus prospère, aussi bien pour les Américains que pour les Algériens», soutient-il. La coopération sécuritaire et militaire entre Alger et Washington a connu, ces dernières années, un nouvel essor marqué par des activités intenses dont l’échange des visites de haut rang, les échanges de renseignements et d’expertises, notamment depuis la signature entre l’Algérie et les États-Unis d’un mémorandum d’entente dans le domaine de la défense en janvier dernier, en marge de la visite du Général Michael Langley, commandant du commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM). Pour l’ambassade des Etats-Unis, cet accord illustre la vision commune des deux pays de renforcer la paix et la stabilité régionales et internationales par le biais d’un dialogue stratégique.
Des responsables de ce commandement ont affirmé récemment que l’Algérie est un acteur clé dans la stabilité de la région. L’Algérie et les États-Unis coopèrent également dans les domaines du commerce et de l’énergie. Le ministre d’État, ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a mis l’accent sur l’importance de la coopération et du partenariat stratégique dans le domaine de l’énergie. Il a qualifié les relations bilatérales de «grandissantes avec les grandes sociétés américaines, notamment Exxon Mobil et Chevron» qui concluent des partenariats avec le groupe pétrolier algérien, Sonatrach, dans l’exploration en vue d'augmenter les capacités de production pétrolière de l’Algérie. Les échanges commerciaux sont en plein essor. Le bureau commercial de l’ambassade des États-Unis a conduit une délégation commerciale algérienne à la conférence de Houston Offshore Technology 2024, qui a abouti à la signature de contrats commerciaux, selon Elizabeth Moore Aubin, ambassadeure des États-Unis en Algérie. Plus de 100 entreprises américaines sont déjà implantées en Algérie, créant des emplois et de la croissance économique.
N. B.