Le ministre des Affaires étrangères a appelé à renforcer le développement durable, réformer la gouvernance mondiale, agir sur le climat et faciliter le transfert de technologies au profit des pays du Sud.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a mis en lumière, lors de la réunion du Groupe des 77 à New York, les priorités des pays en développement face aux défis mondiaux actuels. Dans une allocution prononcée à l’ouverture de cette réunion, tenue en marge des travaux de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies, M. Attaf a plaidé pour que les pays en développement trouvent toute leur place sur la scène internationale, conformément à la Charte d’Alger de 1964 qui « demeure une référence pour la coopération et la coordination entre les pays du groupe », a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
« Les défis actuels nous imposent d’intensifier les efforts pour faire avancer les priorités des pays en développement », a affirmé le ministre d’Etat qui a identifié quatre axes prioritaires. Le premier est lié au domaine du développement durable ; M. Attaf a appelé dans ce contexte à « réaffirmer notre position unifiée exprimée lors de la Conférence des Nations unies sur le financement du développement, notamment dans son volet relatif au besoin urgent d’instaurer des engagements internationaux plus justes et plus efficaces ». Le deuxième axe est inhérent à la réforme du système mondial de gouvernance ; le ministre d’Etat a relevé l’impératif de réitérer les revendications du Groupe des 77 « pour la consécration du principe d’une représentation équitable des pays en développement au sein des différentes institutions internationales à caractère économique, politique, monétaire et commercial ».
La troisième priorité est liée aux défis des changements climatiques ; « Il est essentiel de concentrer nos efforts sur l’instauration du principe de responsabilité commune et différenciée face aux défis du changement climatique, étant donné que les pays en développement restent les moins responsables de ce phénomène et les plus touchés par ses conséquences », a souligné M. Attaf. La dernière priorité évoquée concerne la lancinante question du transfert de la technologie et des connaissances ; M. Attaf a ainsi appelé à la mise en place de mécanismes permettant un accès plus équitable aux technologies de pointe. « Nous sommes appelés à œuvrer à imposer l’adoption de mesures concrètes assurant l’adhésion des pays en développement aux révolutions auxquelles l’on assiste actuellement dans les domaines du numérique, de la robotique, de la nanotechnologie et de l’intelligence artificielle, et des énergies renouvelables », a-t-il affirmé. Cela est d’une extrême importance, a-t-il précisé, dans ce sens que « ces révolutions vont redéfinir certainement les contours de l’économie mondiale ».
Le G77, qui représente aujourd’hui plus de 130 pays, a été créé pour renforcer la capacité de négociation des pays en développement dans les forums internationaux. Individuellement, ces pays ont souvent peu de poids face aux grandes puissances économiques. Mais collectivement, ils représentent plus de 80 % de la population mondiale et une part croissante de l’économie mondiale. En parlant d’une seule voix, le G77 peut peser sur les débats internationaux, notamment dans les domaines du commerce, du développement durable, du climat, de la justice économique et de la réforme du système financier international.
Au-delà de la négociation, le G77 encourage la coopération Sud-Sud, c’est-à-dire la solidarité économique, scientifique et technique entre les pays en développement. Cette dynamique permet de partager des expériences, des innovations et des ressources sans dépendre exclusivement des puissances occidentales.
En parlant d’une seule voix, le G77 peut peser sur les débats internationaux, notamment dans plusieurs domaines : commerce, développement durable, climat, justice économique…
M. A. O.
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Reconfiguration de l’économie mondiale : L’appel de l’Algérie au G20
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaine, Ahmed Attaf, a lancé, depuis New York, un appel fort en faveur d’une inclusion effective du continent africain dans les processus de redéfinition des paramètres de la future économie mondiale. Prenant part à la réunion ministérielle du G20, qui s’est tenue en marge du débat général de l’Assemblée générale des Nations unies, M. Attaf a estimé que « la prise de conscience croissante des injustices et des déséquilibres de la gouvernance mondiale actuelle doit conduire à des réformes concrètes ». « L’Afrique ne doit plus rester en marge du monde. Le Conseil de sécurité et les trois institutions de Bretton Woods doivent faire l’objet de réformes profondes afin de mettre fin à des décennies d’injustices historiques infligées à notre continent », a-t-il soutenu, relevant l’impératif d’ « associer le continent africain à la redéfinition des contours de la future économie mondiale ».
Pour ce faire, le ministre d’Etat a affirmé qu’il faut « déployer les efforts indispensables afin de permettre aux pays africains d'être en phase avec les révolutions technologiques qui remodèlent actuellement l’économie mondiale dans des domaines critiques tels que la numérisation, la robotique, les nanotechnologies, l'intelligence artificielle et les énergies renouvelables ». Toujours à la même tribune, M. Attaf a appelé à la promotion de la place légitime de l’Afrique dans la construction d’une nouvelle économie mondiale. Le ministre d’Etat a par ailleurs précisé que la participation de l’Algérie à cette rencontre de haut niveau s’inscrivait dans le cadre de l’invitation spéciale que lui a été adressée par l’Afrique du Sud qui assure la présidence tournante du G20.
Une invitation qui lui a été envoyée en prévision du prochain sommet du G20, prévu en novembre à Johannesburg, auquel l’Algérie prendra également part en tant qu’invité d’honneur. M. Attaf a salué, à ce titre, « la conduite avisée de l’Afrique du Sud à la tête du G20 », mettant en exergue ses efforts soutenus en faveur de la promotion des « priorités stratégiques du continent africain », dans un contexte marqué par l’adhésion de l’Union africaine au G20. Une avancée saluée comme un pas significatif vers la reconnaissance du rôle croissant de l’Afrique sur la scène internationale.
M. A. O.
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Sultanat d’Oman, états-Unis, Suisse, Croatie, Bahreïn : Le MAE multiplie les entretiens bilatéraux à New York...
Le ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, poursuit ses activités à New York en marge de sa participation aux travaux du Segment de haut niveau de l'Assemblée générale de l’ONU. Ainsi, le ministre s’est entretenu, jeudi dernier, avec plusieurs de ses homologues, à l’instar du ministre des Affaires étrangères du Sultanat d’Oman, Badr Bin Hamad Albusaidi. Lors de cette rencontre, les deux ministres ont passé en revue « les étapes importantes franchies dans la consolidation des relations de fraternité et de partenariat entre les deux pays frères, conformément à l’attention particulière que leur accordent les dirigeants des deux pays, comme en témoigne la visite d’Etat effectuée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune au Sultanat d'Oman en octobre 2024, ainsi que celle effectuée par son frère, Sa Majesté le Sultan Haitham ben Tariq, en Algérie en mai 2025 », a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
M. Attaf s’est également entretenu avec ses homologues, croate et suisse, respectivement Gordan Grlic Radman et Ignazio Cassis, ainsi qu’avec le sous-secrétaire d’Etat américain, Christopher Landau. Les discussions avec son homologue croate ont porté sur les prochaines échéances bilatérales et sur comment travailler pour booster la coopération entre les deux pays, notamment dans les domaines de l’investissement, de l’énergie, du commerce, de la construction navale et des infrastructures. M. Attaf a évoqué avec ministre des Affaires étrangères suisse, « les perspectives de renforcement du dialogue politique et de dynamisation de la coopération économique entre les deux pays, tout en échangeant les vues et les analyses sur plusieurs questions internationales et régionales d'actualité ».
M. A. O.
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Ahmed attaf s'entretient avec Massad Boulos
Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, s'est entretenu, vendredi dernier à New York, avec le haut conseiller du président des Etats-Unis d'Amérique pour l'Afrique, M. Massad Boulos, dans le cadre de sa participation aux travaux du Segment de haut niveau de l'Assemblée générale (AG) de l'ONU, indique un communiqué du ministère.
La rencontre a été "l'occasion de passer en revue la dynamique croissante que connaissent les relations algéro-américaines, concernant le dialogue stratégique multidimensionnel entre les deux pays et le partenariat économique fructueux que les deux parties tendent à développer", précise le communiqué. Les discussions ont, par ailleurs permis de "poursuivre la concertation entre les deux parties sur les questions régionales les plus importantes, d'intérêt commun, notamment celles qui s'inscrivent dans le cadre des missions confiées au conseiller du président américain".