«La concertation est notre règle d'or y compris dans notre relation avec l'opérateur qui nous accompagne sur la solution technologique pour l'obtention des données de qualité.» Elle informe en outre que parmi les 52.000 agents répartis sur le territoire national, beaucoup ont achevé l'opération au niveau des agglomérations (districts) dont ils étaient chargés de recenser. «Dans le cadre de cette opération exhaustive, nous avons surtout veillé à éviter qu'il y ait le double compte du recensement», a-t-elle fait comprendre. «Hormis quelques contraintes rencontrées sur le terrain, entre autres, l'absence des ménages au moment du passage de nos agents, tout indique que le 6e RGPH sera couronné de succès épatant», a-t-elle ajouté. «Nous sommes très optimistes à ce propos», a-t-elle insisté. Notre interlocuteur a soutenu que les données du 6e RGPH, seront exploitées, après analyse et complication à l'élaboration des politiques socioéconomiques ayant essentiellement pour but de consolider le bien-être des citoyen. C'est pourquoi l'analyse des résultats sera notamment orientée dans le sens à mettre en relief l'impact des réformes menées par l'État au cours des dix dernières années, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des engagements internationaux, à l'instar des Objectifs du développement durable (ODD). La même responsable au niveau de l'ONS a également rappelé que la 6e RGPH se scinde essentiellement en deux chapitres. Il est question, d'une part, de réunir les informations actualisées au sujet des caractéristiques relatives à l'évolution démographique depuis le dernier recensement ; d'autre part, il est attendu aussi à travers le 6e RGPH d'établir un inventaire exact du parc de logements. Dans son volet lié à l'évolution de la population, Mme Amel Lakhel a tenu à mettre en exergue l'aspect relatif à la mobilité et à l'émigration autant au plan interne qu'externe.
Les informations qui seront obtenus dans ce cadre serviront, à l'avenir, de support privilégié notamment pour les spécialités de l'aménagement de territoire.
«L'Algérie a vu ces derniers années la réalisation d'un nombre important de projets de logement, ce qui induit des changements structurels en matière d'implantation de la population», a expliqué Mme Lakhel. Pour ce qui est de l'inventaire attendu du parc de logements, là aussi, elle a mis en exergue la nécessité de disposer d'une meilleure visibilité dans ce domaine. «Il est utile de disposer d'informations globales, y compris celles afférentes aux commodités dont dispose les unités de logements qui est l'un des paramètres indispensable qui renseigne sur le bien-être des citoyens», a-t-elle conclu
Karim Aoudia
(*) Directrice des statistiques, de la population et de l’emploi à l’Office national des statistiques (ONS)
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Ghardaïa
Les citoyens adhèrent
De notre correspondant Rafik Chenini
Le recensement général de la population se poursuit dans la wilaya de Ghardaïa dans d’excellentes conditions, à l’instar des autres régions du pays, avec la mobilisation de 515 agents de recensement encadrés par 74 surveillants, dans le but de réussir l’opération avec l’introduction de tablettes électroniques pour la saisie des données collectées auprès des ménages et leur transmission au surveillant pour révision et validation.
Dans ce cadre, les autorités locales veillent à mobiliser tous les moyens matériels, logistiques et humains nécessaires pour assurer le bon déroulement de cette opération. Ce recensement a enregistré une forte implication de la part des citoyens qui ont facilité les tâches des agents en leur fournissant toutes les réponses nécessaires, ce qui a permis de réaliser une avancée appréciable de l’opération, de l’ordre de 70%, alors que certaines conscriptions telles que celle de Baba Saad ont enregistré un taux de réalisation de 100%, se réjouit le superviseur de cette circonscription, Nour Tebbakh, considéré avec son staff comme un exemple à suivre. De son côté, l’ingénieur de wilaya chargé de superviser l’opération localement, Hamza Allane, a affirmé que le recensement enregistre une forte adhésion de la part des citoyens, ajoutant que la wilaya de Ghardaïa bouclera bientôt l’opération et même avant les délais impartis.
R. C.
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Sétif
Indicateurs d’aide à la décision
De notre correspondant Farouk Zoghbi
Le recensement général de la population et de l’habitat se poursuit dans le même climat de confiance et d’hospitalité réservée aux agents recenseurs et contrôleurs. L’opération suscite l’intérêt des citoyens au vu de l’impact qu’elle est appelée à produire sur l’amélioration du cadre de vie du citoyen et le développement durable largement commentés lors des rencontres d’information et de sensibilisation au niveau des daïras et communes et sur Radio Sétif qui consacre un espace important à cet événement.
La réunion de suivi et d’évaluation présidée mercredi dernier par le wali, Mohamed Amine Deramchi, en présence de toutes les parties impliquées a permis au premier responsable de cette wilaya de mesurer le chemin parcouru depuis le 25 septembre dernier pour atteindre un taux de couverture de 60% et passer au crible l’ensemble des éléments organisationnels et techniques qui prévalent dans la mise en œuvre de cette opération avec l’intégration de nouvelles données technologiques.
Le chef de l’exécutif a fait état de directives strictes, instruisant les chefs de daïra, présidents d’APC, représentants de l’ONS et ceux de l’opérateur « Mobilis « à agir dans le cadre d’une coordination sans faille pour aller dans le sens des objectifs assignés. Il a par ailleurs appelé les citoyens à s’inscrire pleinement dans cette dynamique et faciliter la tâche aux agents recenseurs.
F. Z.
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Chlef
Des difficultés, mais beaucoup d’hospitalité
De notre correspondant Adil Messaoudi
L’opération de recensement se poursuit dans de bonnes conditions pour la deuxième semaine dans la wilaya de Chlef, à travers l’ensemble des 35 communes.
Il convient de rappeler que cette opération vise à collecter les données sur la population et le parc logements dans un délai déterminé moyennant des supports de collecte (tablettes ou questionnaires en format papier accessoirement). Cette dernière concerne toutes les personnes qui résident sur le territoire national, y compris les étrangers, présents pendant la date de référence du recensement ou absents temporairement.
Lors de l’opération, des agents déployés se sont plaints de plusieurs obstacles qui les empêchent de collecter correctement les informations sur les habitants. El Hadj, étudiant à la faculté de droit et agent recenseur dans la commune de Medjadja, nous a déclaré : «Nous avons été bien accueillis par la majorité des gens, on nous sert du café, on nous invite pour un déjeuner, etc.
Franchement, ils ont été très gentils avec nous, c’est tout à fait normal, parce que les habitants de Medjadja sont connus pour leur hospitalité et leur générosité. A quelques exceptions près, qui se comptent sur les doigts d’une main, certains ont refusé de collaborer avec nous. D’autre part, nous avons trouvé parfois des difficultés à faire enregistrer les informations sur la tablette électronique très lente, en raison du faible débit d’internet et du manque de couverture du réseau».
D'autres agents sont également confrontés au problème de l’éloignement des zones et à l’absence des moyens de transport. Abdenour, étudiant en sciences économiques et agent recenseur à la cité Sidi Cherif connue sous l’appellation de Batbata, nous dira : «Tout d’abord, il faut savoir que Batbata est une zone isolée qui se situe entre la commune d’Ouled Farès et Chettia, le transport public ne passe pas par cette région, il faut aller à pied. Concernant les habitants, ils sont très gentils et accueillants, je n’ai rencontré aucun problème avec eux. Même si les gens ne savent pas ce qu’est un recensement. À chaque fois, il faut le leur expliquer».
D’autres agents travaillent dans des conditions rendues plus difficiles, sans tablette électronique et sans badge, ils doivent se débrouiller pour accomplir leur mission. Les agents reprochent aux superviseurs certaines questions confuses et incompréhensibles, ce qui complique leur tâche.
A. M.
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Guelma
A pied d’œuvre
De notre correspondant Zouheyr Douakha
A l’instar de toutes les wilayas le recensement de la population et de l’habitat se poursuit dans de bonnes conditions à travers toutes les communes de la wilaya où l’opération est passée par plusieurs étapes organisationnelles et préparatoires comme la mise à jour du découpage géographique.
A cet effet, Khanfri Aissa ingénieur de wilaya de recensement et chef de service du développement local dira que «34 commissions communales liées à la wilaya de Guelma et 42 délégués communaux ont été désignés afin de préparer le RGPH. A cet effet, 860 agents ont été sollicités pour la mise en application du plan d’action, répartis entre 32 agents formateurs, 112 agents contrôleurs, 679 agents recenseurs et 37 agents remplaçants. Sachant que les agents formateurs ont bénéficié d’une formation du 8 et au 17 septembre, après un prolongement des délais de trois jours pour bien assimiler la manipulation des tablettes.
«Ensuite, entre le 18 et le 24 septembre nous avons procédé à la formation des agents recenseurs et contrôleurs, qui s’est achevée par une journée de reconnaissance de terrain à travers toutes les communes.
Après huit jours de recensement les obstacles rencontrés n’ont pas impacté le bon fonctionnement du travail, les citoyens en très grande majorité nous ont bien accueillis et fait montre d’un sens de collaboration civique. Donc, le taux d’avancement du RGPH au 2 octobre est estimé à 53,12%, il nous reste encore quelques communes à terminer, ce qui peut nous ramener à plus de 54%».
Z. D.
