Les délais du sixième Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) ont été prolongés jusqu’au 16 octobre, a indiqué, samedi, le ministère de la Numérisation et des Statistiques. «Compte tenu de l’importance capitale du Recensement général de la population et de l'habitat, et soucieux d’obtenir des informations statistiques exhaustives et détaillées sur la population et le parc de logement, l’Office national des Statistiques (ONS) porte à la connaissance de l’ensemble des concernés que l’opération de recensement se poursuivra jusqu’au 16 octobre 2022», a précisé un communiqué de l’ONS, publié par le ministère de la Numérisation et des Statistiques. Programmé initialement du 25 septembre au 9 octobre 2022, le 6e RGPH revêt une «importance stratégique», dans la mesure où les données qu'il fournira refléteront fidèlement le degré d'application sur le terrain des réformes engagées par l'État à tous les niveaux au cours de ces dernières années, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des engagements internationaux, à l'instar des Objectifs de développement durable (ODD) à l'horizon 2030.
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Le Recensement général de la population et de l’habitat se poursuit à travers les douze communes d’Annaba, à l’instar de celles des autres régions du pays. Entamé, pour rappel, le 25 septembre dernier, ce RGPH, sixième du genre, a mobilisé au total, à l’échelle de la wilaya, 1.044 agents, à savoir 876 recenseurs, 128 contrôleurs et 40 formateurs.
Ces agents sont recrutés parmi le personnel universitaire qui a bénéficié d’une formation d’une semaine pour les besoin de l’opération, indique Billal Hachemi, ingénieur des statistiques à la direction DPAT de la wilaya. L’opération a atteint, jusqu'à présent, un taux appréciable dans certaines communes, à Seraïdi et au chef-lieu de wilaya notamment.
Outre l’absence de communication avec certaines personnes, qui refusent de livrer les informations nécessaires, les recenseurs rencontrent également des problèmes de connexion à internet et de faiblesse des capacités de stockage de données avec précision, a-t-on relevé auprès des concernés.
Le problème des tablettes numériques influe énormément sur le rendement des agents recenseurs, estime-t-on encore. Ainsi donc, agents et contrôleurs continuent de sillonner le territoire de la wilaya, commune par commune et quartier par quartier, jusqu’aux zones d’ombre les plus enclavées, à l’instar des localités de Ain Barbar et Bouzizi dans la commune montagneuse de Seraïdi.
B. G.
