Les travaux de l’Assemblée générale élective (AGE) du CSA/USM El Harrach se sont déroulés dimanche en fin de journée au parc des sports d’El-Harrach, en présence de la majorité des membres. Mais cette réunion, très attendue, n’a abouti à aucune avancée concrète. Aucun candidat ne s’est, en effet, présenté pour occuper le poste de président du CSA, vacant depuis la démission de Sofiane Touahria le 23 octobre dernier.
Cette absence totale de postulants plonge le club dans une impasse administrative préoccupante, alors que la structure dirigeante se retrouve sans responsable légalement habilité à signer ou valider les opérations financières. Ce vide administratif bloque toutes les démarches essentielles au fonctionnement du club, notamment le paiement des dépenses courantes, les primes, la logistique et la gestion du matériel.
Selon les statuts, l’option envisagée est l’installation d’un directoire provisoire qui devrait être mis en place dans les prochains jours pour tenter de rétablir un minimum de stabilité. Mais tant que cette instance n’est pas officiellement installée, l’USMH demeure sans signataire légal, un handicap majeur dans une période cruciale.
Cette situation inquiète particulièrement la section football, dont l’équipe première ambitionne pour la deuxième saison consécutive de décrocher l’accession en Ligue 1 Mobilis. Déjà engagée dans la course, l’équipe risque de voir ses efforts compromis par cette paralysie administrative qui menace de perturber la saison, la gestion sportive et même le moral du groupe.
À El-Harrach, les voyants sont au rouge. Sans solution rapide, la saison de l’USMH pourrait être sérieusement mise en péril.
A. A. A.
