Youcef Belaili est devenu l’homme fort du Stade Brestois 29. Après des débuts timides, quasiment sur la pointe des crampons, l’attaquant algérien a fini par s’adapter et montrer toute l’étendue de son talent lors de la dernière ligne droite du championnat français. Des prestations récompensées, jeudi, par le trophée honorifique de meilleur joueur du mois. Au site officiel du Stade Brestois 29, Belaïli est revenu dans une interview vérité sur son arrivée en Bretagne : «Au début, c’était un peu difficile, oui, je ne connaissais pas les joueurs, à part Haris (Belkebla). Je le remercie, il m’a beaucoup aidé à m’intégrer, comme JK (Duverne) ou Chris (Hérelle) également, avouera-t-il. Les heures d’entraînement n’étaient pas du tout les mêmes. Au Qatar, on avait les séances à 19 heures, alors qu’ici, c’est le matin. Mais je me suis habitué à tout ça, y compris à la méthode de travail». D’emblée, Youcef Belaïli avait compris ce qu’il devait travailler en premier pour répondre aux attentes. Fin technicien, l’ailier des Verts a clairement un talent inné. Il lui manquait de s’affûter physiquement. «Grâce au physique, j’ai beaucoup travaillé dès mon arrivée ici. Il y a un écart dans ce domaine entre le Qatar et l’Europe, mais j’ai confiance en moi et je sais que quand je suis en forme, je peux faire des grandes choses. Aujourd’hui, je dois être à 70%, ça continue de monter». Un peu plus de quatre mois après son arrivée à Brest, Youcef Belaïli se voit déjà là la saison prochaine. En négociation avec le SB29 en vue d’une prolongation, l’ancien joueur du Qatar SC semble bien cramé pour les rudiments de la Ligue 1 Uber Eats. «Ici, c’est physique et il y a beaucoup de vitesse, d’intensité ; mais depuis que je suis petit, c’est mon jeu, avec les dribbles aussi, donc ça ne me pose pas trop de problèmes. Les défenseurs qui jouent dur, ça ne me dérange pas, j’ai déjà joué avec des Africains et il n’y a pas de problème (sourire)», conclut-il.
A.A.A.
