Vendredi, lors de Los Angeles FC - Espérance de Tunis, la planète foot a fait connaissance avec un génie : Youcef Belaili. A l’ombre de Léo Messi, l’Algérien a apporté du punch à la Coupe du Monde des Clubs 2025, compétition revue et élargie par la FIFA. Du génie avec une pointe de folie qui font toute la magie de ce football instinctif dont l’Oranais en fait une marque de fabrique.
Un petit pont par-ci, une passe à l’aveugle par-là, Youcef Belaili a enflammé la toile. Surtout qu’à l’arrivée, il a surtout inscrit un but de toute beauté qui a offert à l’Espérance le luxe d’espérer encore une qualification au second tour.
« Sa carrière se résume à ce match. Un génie du football, et je pèse mes mots, mêlé à une folie instinctive qui le pousse parfois à dépasser les limites du raisonnable», a par exemple commenté, Hamza Rahmani, commentateur à l’Équipe TV et DAZN France, complètement obnubilé par la master class de l’Algérien.
C’est pourquoi la suspension (en attente d’être confirmée) de l’ailier gauche face à Chelsea, pour le compte de la 3e journée du tour préliminaire est vécue au Taradji comme une véritable tragédie. D’ailleurs, le club tunisien a interjeté un appel auprès de la FIFA, estimant que l’avertissement dont a écopé Youcef Belaili, synonyme d’une suspension automatique, est trop sévère. Pour appuyer sa requête, l’EST a précisé que son attaquant s’est vu d’abord accorder un penalty suite à un fauchage en règle dans la surface de réparations avant qu’il ne soit invalidé par la VAR. A l’arrivée, il se fait avertir alors que l’infraction de la simulation, « punissable » d’un carton jaune, n’était pas avérée.
A l’arrivée, Youcef Belaili est passé par toutes les situations. Son forfait face Chelsea, s’il vient à être confirmé, risque de laisser un sentiment d’inachevé à l’Algérien qui montait clairement en puissance. Et puis, quelle belle vitrine qu’un choc face à Chelsea pour que le monde se souvienne définitivement du formidable footballeur qu’il est.
A.A.A
