Hamza Doghdogh, président de la Fédération algérienne des luttes associées : «Très satisfait du niveau technique de la compétition»

El Moudjahid : Quel bilan pouvez-vous dresser M. Doghdogh ?

Hamza Doghdogh : En tant qu’instance fédérale et techniciens spécialiste en la matière, nous sommes très satisfaits du niveau technique de la compétition et des résultats obtenus. Avec 17 médailles d’or récoltées, l’Algérie continue de dominer le continent africain au classement général des luttes. Et cela grâce au travail de base effectué chez les jeunes catégories et celui accompli par les clubs ainsi que les ligues de la même catégorie.

Malgré la présence de grosses cylindrées, à l’image de l’Égypte et de la Tunisie, notamment, qu’en pensez-vous ?

Avant c’étaient les Égyptiens et les Tunisiens qui dominaient le continent, maintenant on enregistre le réveil de l’Afrique noire tels la Namibie et le Nigeria. Avec cette catégorie de jeunes talents on pourra décrocher prochainement des médailles. Comme vous le savez, actuellement on a 9 lutteurs qui se trouvent en Grèce qui participent au championnat du monde à qui on leur souhaite la réussite.

Comment expliquez-vous la participation record des pays africains dans cette manifestation sportive ?

Ce qui implique la crédibilité de l’Algérie dans l’organisation de tel événement sportif continental. 50 pays participent à ces joutes, c’est un record.

Quels sont les objectifs de la FALA prochainement ?

Ces jeux constituent une opportunité pour découvrir de jeunes talents dans la discipline. On prépare déjà la participation de la première équipe aux Jeux de solidarité prévus en novembre prochain en Arabie saoudite pour préparer les JO-2028 de Los Angelès. On prépare également les jeunes athlètes d’U15 pour les Jeux olympiques de la jeunesse prévus en 2026, au Sénégal.

B. G.

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