La direction de l’ES Mostaganem a officialisé l’arrivée du technicien tunisien Hatem Missaoui à la tête de l’équipe première. Une nomination qui n’a rien d’un simple ajustement sportif, mais plutôt l’aboutissement de plusieurs jours de tractations intenses en coulisses.
Car avant de pouvoir installer Missaoui sur le banc, les dirigeants mostaganémois ont dû mener d’âpres négociations avec Nadir Leknaoui afin d’obtenir la résiliation de son contrat. Un passage obligé pour qualifier le nouveau coach, et une équation contractuelle qui a retardé l’annonce officielle. La séparation a finalement été actée, ouvrant la voie à un nouveau cycle.
Le Tunisien arrive, en effet, accompagné d’un staff technique renouvelé dans lequel figure un nom bien connu du football algérien : l’ancien gardien international Lounes Gaouaoui, qui rejoint l’encadrement en tant qu’entraîneur des gardiens de but.
La mission du nouvel attelage est presque vitale. Il faut en urgence extirper l’ES Mostaganem de la zone rouge. Après la 11e journée de Ligue 1 Mobilis, le club pointe à la 15e place, avant-dernier, avec seulement huit unités au compteur. Une situation précaire qui n’autorise aucun rodage.
Le nouveau staff fera d’ailleurs son entrée en scène dans un contexte corsé : une sortie face à l’USM Alger au stade Mohamed-Boumezrag de Chlef, dans le cadre de la 12e journée. L’USMA, après un début de saison hésitant, a retrouvé confiance et son rythme de croisière, rendant la tâche d’autant plus ardue pour des Mostaganémois qui jouent déjà une partie de leur survie.
Pour Missaoui et son équipe, le temps est compté. Il faut remettre l’ESM en orbite, et vite.
A. A. A.
