Le premier choc de la mise à jour du calendrier de Ligue 1 Mobilis, disputé lundi à Tizi-Ouzou, a tourné à l’avantage de l’USM Alger, victorieuse de la JS Kabylie sur le score de deux buts à un. Un succès maîtrisé, presque autoritaire, tant les Rouge et Noir n’ont jamais donné l’impression d’évoluer loin de leurs bases.
D’entrée, les hommes d’Abdelhak Benchikha prennent le pouls du match et imposent leur rythme. Leur pressing haut coupe efficacement les circuits de jeu kabyles, laissant une JSK amorphe, sans liant, incapable de faire dialoguer ses lignes. Plus tranchants, les Usmistes concrétisent leur emprise et rentrent aux vestiaires avec un but d’avance, inscrit à la suite d’un contre éclair.
Au retour des vestiaires, Josef Zinnbauer joue son va-tout en opérant des réajustements tactiques. Et l’effet est immédiat. Durant les dix premières minutes, la JSK se montre nettement plus inspirée. Logiquement, Mahious remet les pendules à l’heure et relance un match qui semblait leur échapper. La dynamique est kabyle, et Lahemri a même la balle du 2–1 au bout du pied, mais laisse le ballon lui filer du bout du pied.
Une occasion manquée qui pèsera lourd. Sur l’action suivante, l’USMA assène un second coup, signé Glady, et reprend définitivement les commandes. Avec ces 3 points précieux, les Algérois grimpent à la 4e place, totalisant 18 unités avec un match en moins.
La JSK, elle, reste bloquée à la 10e place. Une nouvelle désillusion face à un adversaire de haut de tableau, symptôme récurrent d’une équipe annoncée comme prétendante au titre mais qui peine encore à assumer son statut. De quoi alimenter, une fois de plus, les interrogations autour d’un projet sportif qui cherche toujours à se dessiner.
A. A. A.
