Décevants face au Mali, les protégés du coach Belmadi, malgré une motivation palpable, n'ont pas fait mieux contre la Suède. Samedi soir au stade Eleda de Malmöe, les Verts se sont inclinés sur le score net et sans bavure de 2 à 0.
Face à une sélection des Blãgult assez bien organisée sur le terrain et se distinguant par une maîtrise tactique collective impressionnante, les camarades de Benancer, avec pourtant une possession de balles favorables de 60%, se sont montrés impuissants. Ils n'ont à aucun moment réussi à déstabiliser le bloc défensif adverse. Deux tirs cadrés seulement, sur les neufs tentatives plus ou moins notables.
De leurs côtés, les poulains de Jan Olof Andersson, évoluant dans une configuration tactique de prudence (4-4-2), avec un bloc équipe relativement médian et très compact, se sont montrés dangereux à chaque possession de balle dans le camp algérien. Avec une reconversion bien maîtrisée et une faculté de se projeter rapidement vers l'avant, les camarades de Gustafson pouvaient en trois passes seulement mettre en danger la défense algérienne.
Il faut cependant dire que l'expulsion de Bensebaïni à la demi-heure de jeu, alors que les Verts contrôlaient parfaitement la partie, a complètement changé la donne. À dix, la tâche de l'EN devenait beaucoup plus compliquée face à une bonne équipe de Suède. Le but encaissé dans les arrêts de jeu du premier half sur penalty n'a pas arrangé les choses, non plus. La seconde réalisation des locaux dès le retour des vestiaires, suite à une erreur monumentale de Touba, a scellé le sort du match. Malgré tous les efforts et le soutien indéfectible de leurs nombreux supporteurs, les Verts n'ont pas réussi à scorer.
Durant cette date FIFA, l'équipe nationale a disputé deux matchs, où elle n'a pour le moins pas brillé.
Le staff technique pourra toutefois tirer les enseignements nécessaires, en prévision des deux matchs des éliminatoires de la CAN-2024, prévus en mars prochain. D'ici là, les Verts vont suivre la phase finale de la coupe du monde au Qatar... sur leurs écrans.
M. S. N.
