
«À notre retour de Tanzanie, nous n'avons pas perdu de temps. Nous sommes directement rentrés dans le vif du sujet, pour préparer comme il se doit la seconde manche de cette finale de la coupe de la CAF. Après concertation avec mon staff et les cadres de l'équipe, j'ai tout fermé. Nous sommes rentrés dans un ministage bloqué en rompant tout contact avec l'extérieur. On devait sortir de l’euphorie pour nous pencher directement sur le prochain objectif.
Ainsi, on a pu nous préparer comme il se doit sur les plans technique, tactique et psychologique. Je peux vous assurer que les joueurs seront au rendez-vous, bien que certains restent sceptiques sur nos chances. Ils estiment que l'adversaire peut renverser la situation. Dans un sens, ils ont raison d'avoir des réserves du moment qu'il reste encore un match à disputer et que dans une rencontre de football tout peut arriver.
Cependant, je tiens à préciser que l'USMA a son destin entre ses mains. Notre consécration dans cette compétition dépendra surtout de nous et de notre volonté de soulever ce trophée continental. Nous sommes à une toute petite marche d'écrire l'histoire. Nous n'allons pas rater cette occasion» a d'emblée souligné Abdelhak Benchikha, avant de poursuivre : «Certe, il y a une pression sur les épaules des joueurs. C'est normal vu l'enjeu capital de la partie. Cependant, le staff technique est là pour gérer cela et préparer au mieux les joueurs. L'équipe adverse se vante d'avoir des attaquants capables de marquer beaucoup de buts à l'extérieur. Je tiens à rappeler que nous sommes invaincus chez nous. Je dirais même que nous sommes intraitables à domicile.
Nous avons remporté nos cinq confrontations au 5-Juillet avec un minimum de deux buts. À moins que cette équipe de Young Africans ne montre un autre visage et démontre qu'elle est plus forte que nous sur le terrain, la victoire ne peut nous échapper. Young Africans est une équipe forte, néanmoins, l'USMA est encore plus forte», a indiqué le coach des Rouge et Noir en rendant hommage à ses prédécesseurs. «Si nous sommes là aujourd'hui, c'est aussi grâce au travail des différents staffs du club et à celui de mon prédécesseur Charef.
C'est lui qui a qualifié l'équipe pour la phase des groupes de cette compétition. Il faut rendre à César ce qui lui appartient.»
M. S. N.