L'équipe nationale a concédé, lundi à Abu Dhabi, face à l'Egypte un nul (1-1), un goût de défaite qui témoigne du degré d'exigence atteint par une sélection que les bookmakers plaçaient ce week-end en première position des favoris à la CAN TotalEnergies-Côte d'Ivoire 2023.
Les Verts ferment la fenêtre FIFA du mois d'octobre sur un nul face à l'Egypte (1-1). Un résultat qui n'est pas forcément celui attendu par les fans des Verts chez qui un sentiment de déception prévalait à la fin du match. Ce fut clairement l'ascenseur émotionnel. C’est monté et descendu entre le match du Cap Vert et celui de l'Egypte. Et c'est sans doute à ça aussi que servent ce genre de matches. Ça donne un aperçu sur la réalité d'une CAN. Autrement dit, ce n'est pas toujours une balade de santé comme auraient pu le ressentir les coéquipiers de Farès Chaibi au lendemain de la large victoire face au Cap Vert (5-1). Que doit-on retenir finalement de ce choc face à l'Egypte ? Que l'EN a encore du pain sur la planche.
Assurément, quoique Belmadi a fait une tout autre analyse à chaud. Pour le coach national, la décision de l'arbitre d'expulser un défenseur égyptien après 26 minutes de jeu a faussé la partie. «Ce sont des matches toujours avec beaucoup d’engagement. Je n’étais pas content que leur joueur soit expulsé car on est venu faire un match dont on doit apprendre. Ensuite j’ai dit aux joueurs c’est dur face à une équipe à 10 qui va défendre et qui en plus est disciplinée», analyse-t-il et d'ajouter «à cause de cette expulsion le match est biaisé. Même si on avait gagné ou marqué trois buts on n’aurait pas pu tirer les bonnes conclusions. On aurait pu s’enflammer d’un résultat positif alors qu’en réalité on a pas fait un bon match».
Le coach des Verts en veut en outre à l'arbitre qui, selon ses dires, a cassé le rythme du match par ses coups de sifflets incessants «Sans polémiquer, ce qui m’a gêné le plus avec l’arbitrage c’est le fait de casser le rythme. C’est fatiguant, ce n’est pas ça le beau football qu’on voit en Europe. C’est vrai que le temps est rattrapé en fin de match mais non ça casse le rythme et l’intensité du match».
Achour Ait Ali
