L’équipe nationale de football s’est imposée, jeudi, face au Botswana (3-1), lors d’un match comptant pour la 7e journée des éliminatoires du Mondial-2026. On pourra toujours disserter sur la prestation des Verts, loin de tenir leur match référence, mais l’importance du gain du match occulte tout le reste. Avec 18 points dans l’escarcelle, l’EN reste en tête du groupe G et franchit un pas de plus vers le Mondial américain.
La première mi-temps est à mettre aux oubliettes. Voilà qui est dit. Hormis l’ouverture du score d'Amoura à la demi-heure de jeu, il n’y avait franchement pas de quoi pavoiser. A preuve, l’Algérie s’est fait rejoindre au score peu avant la pause et échappe de peu à la correction lorsque le montant viendra suppléer Guendouz complètement battu sur un tir des 30 mètres de Cooper.
C’est en seconde période, et après des réajustements de Vladimir Petkovic de son dispositif, que la machine se met enfin en branle. L’entrée en jeu d’un véritable attaquant de pointe (Bounedjah) a donné plus de profondeur au jeu des Verts et permet de contourner le double rideau mis en place par le Botswana.
Nous insistons sur le rôle de Bounedjah, malgré les entrées en jeu au même moment de Benrahma et Belaili, puis un peu plus tard de Chaibi, parce que c’est lui qui forcera la décision. Et deux fois plutôt qu’une ! L’attaquant d’Al-Shamal redonne d’abord l’avantage aux siens avant de les mettre définitivement à l’abri en toute fin de match. Et le score aurait pu prendre les contours d’une valise si la barre transversale n’était pas là pour repousser une frappe monumentale de Chaibi dans les arrêts de jeu.
Au final, les Verts auront réalisé l’essentiel. Ces trois petits points rapprochent un peu plus l’Algérie du Mondial américain. Les stade Hocine-Aït-Ahmed s’est offert quelques frayeurs, jeudi, mais ça fait partie du jeu.
A. A. A.