Regard : La fin du cauchemar ?

Fin de cabale pour l'ennemi des Algériens, de toute la race humaine. Celui qui a marqué 2020 et le début de l'année en cours par  son agressivité, son intolérance et sa méchanceté a décidé de jeter le torchon et revenir à de meilleurs sentiments, pour ne pas dire, au droit chemin. La traversée a été longue et éreintante, à plus d'un titre. Tout le monde est unanime à penser qu'il était plus que temps de tourner cette page de cet épisode douleureux. Affaiblis, coronavirus, tout comme ses variants découverts ou même à découvrir se retirent carrément de la scène. Les Grands et les petits "bénissent" cette victoire, chèrement payée, à coût de mille et un sacrifices, de malheurs, de deuils, à la pelle, tout au long de treize mois. Le plus dur est passé. Il est derrière nous. Le virus mortel est anéanti. Il s'est affalé sur le ring par un K.O qui restera longtemps dans les annales des sportifs qui ont perdu un match, pas comme les autres. Sa  force, sa férocité, ont perdu la face, c'est un fait. La fête est partout. Dans toutes les villes, dans chaque quartier, dans chaque maison, on allume les lumières de l'espoir, de la fin du calvaire. On oublie tout. La vie reprend son cours normal. Les gens renouent avec liesse et jovialité qui avaient, jusque-là, déserté les ménages. Une odeur d'optimisme empreint le quotidien des Algériens, des malades chroniques, en particulier, premières victimes du Sars-CoV-2, cela va de soi. La crise sanitaire, la Covid-19, se conjugue au passé. Les bavettes, le gel hydroalcoolique, la peur d'être infecté, la distanciation physique, la fermeture des frontières et autres casse-tête finissent enfin, par s'en aller rejoindre les vieilles lunes. On se réjouit de cette consécration méritée, arrachée durement. Aujourd'hui, la covid-19, c'est une histoire ancienne. Tout le monde été à la hauteur du grand défi pour porter un coup fatal au virus et baliser le chemin pour un retour de la vie à la normale. Un rêve certainement nourri par tous, parce que le pari est loin d'être gagné et la lutte contre le virus doit se poursuivre. Et ceci, n'a rien d'un poisson d'Avril.       

`Samia D.

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