Un vaste complexe de formation dédié aux collectivités locales s'apprête à ouvrir ses portes. Ce projet, fruit de plusieurs années de travaux et d'un investissement substantiel de l'État, vise à renforcer la professionnalisation de la gestion communale en offrant une formation de qualité aux agents et élus locaux.
L'institut est un établissement public à caractère administratif (EPA) et fait partie d'un réseau de cinq instituts sectoriels, aux côtés de ceux d'Alger, Oran, Constantine et Ouargla. S'étendant sur une superficie de 18 086 m², le centre est équipé d'infrastructures modernes comprenant un amphithéâtre de 300 places, deux auditoriums, 40 salles de formation, huit salles-ateliers, ainsi qu'une résidence de 600 chambres et un restaurant de 1 000 couverts. Des installations sportives telles que des piscines, une salle couverte et un terrain mixte complètent l'offre. Le centre bénéficiera d'une autonomie de gestion tout en respectant les orientations pédagogiques centrales. Il propose divers cycles de formation continue, des stages de perfectionnement et des sessions spécialisées dans des domaines tels que la planification, les finances, le numérique et la gestion de crise. Sa mission principale est de former et de perfectionner le personnel des collectivités locales, de recycler les agents et cadres, et de contribuer au développement local, en mettant un accent particulier sur le renforcement des capacités des femmes élues.
Ce complexe aura également vocation à accueillir des stagiaires des wilayas voisines, telles que Saïda, El Bayadh, Tissemsilt et Relizane, devenant ainsi un pôle régional structurant. Dans un contexte de décentralisation, une telle structure est essentielle. Grâce à une formation adéquate, les élus locaux seront mieux préparés à exercer leurs fonctions avec efficacité, transparence et proximité avec les citoyens. Ce centre pourrait également servir de référence pour d'autres missions du PNUD dans la région MENA.
S. M. N.
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Une mémoire bien sauvegardée
De nombreux artistes participent à une caravane culturelle qui a débuté son périple depuis la maison de la culture Ali Maachi, sous l'égide de la direction de la culture de Tiaret. Cet événement revêt une signification particulière, car il coïncide avec une date emblématique qui rappelle les luttes et les sacrifices de nos ancêtres pour la liberté.
Cette initiative vise à renforcer la mémoire nationale et à transmettre aux jeunes générations les messages des martyrs et des moudjahidines. En rendant hommage à ceux qui ont combattu pour notre indépendance, la caravane souligne l'importance de préserver notre héritage culturel.
Plus de 30 artistes et participants, issus de la région de Tiaret, participent à cet événement, représentant une riche palette de générations et de styles artistiques. Les artistes locaux, par leur engagement, illustrent un esprit de solidarité et de valorisation de la diversité culturelle. Le programme inclut une variété de spectacles, tels que le théâtre, la musique, les arts populaires et le folklore, ainsi que des expositions et des conférences. Ces activités visent à raviver notre patrimoine national et à encourager les échanges culturels entre les wilayas. Boumerdès est le théâtre d'une exposition inaugurale au hall de la maison de la culture Rachid Mimouni. Le public pourra y découvrir le patrimoine matériel de cette région de l’Ouest, ainsi qu'une collection d’éditions consacrées à Jacques Berque et au grand érudit Ibn Khaldoun, accompagnées de précieux manuscrits de la Zaouïa locale Sidi Adda.
Ainsi, cette caravane culturelle ne se limite pas à un simple événement artistique ; elle est un vibrant hommage à notre histoire collective et une invitation à célébrer notre diversité. En ce jour mémorable, elle nous rappelle à tous la nécessité de transmettre aux générations futures les valeurs de mémoire et d'honneur qui font notre identité.
S. M. N.
