Sidi Bel-Abbès : Une convention de partenariat ENIE-Université

En marge de la cérémonie de clôture de l’année universitaire, une convention de partenariat ENIE/Université Djilali-Liabès a été signée en présence des responsables et élus locaux et des représentants de la société civile. Elle vise essentiellement le renforcement de coopération dans les domaines de la recherche scientifique, de la formation et des échanges d’expertise de manière à ouvrir de nouvelles perspectives d’intégration et de promouvoir une notion d’innovation.
Le ton est certainement donné pour s’ouvrir sur le marché économique et apporter justement cette contribution technologique à un secteur industriel. Toute une complémentarité est assurée à travers ce partenariat salué par une communauté universitaire et un encadrement de l’entreprise, ravivant ainsi l’époque de collaboration entre l’Enie et la Sonelec. Une complémentarité justement assurée de par cette vocation de recherche de l’université Djilali-Liabès et le capital-expérience des ingénieurs et experts de l’ENIE. Cette convention, qui intervient à point nommé, s’assimile à une forme de motivation pour les gestionnaires de l’ENIE, préoccupés par la réhabilitation de l’image de marque de cette société, le redéploiement de son effectif et la diversification de ses activités, après une évaluation et une élaboration d’un plan d’action. Le directeur général, M. Bourassi Mohamed, reste conscient des enjeux pour mobiliser toutes les capacités existantes et s’inscrire dans une approche nationale. Tout un processus, d’ailleurs, est engagé pour reconquérir une place sur le marché et développer d’autres champs d’activité. La reprise de la production du téléviseur, la relance des unités de Telagh et de Ras El-Ma, la réouverture des points de commercialisation, sans compter cette persévérance dans le soutien d’un secteur de l’éducation par la fourniture des tablettes et cette volonté de vulgariser les énergies renouvelables, sont autant d’indices qui relèvent ce désir d’un nouveau départ. Un nouveau départ à même d’ouvrir la voie à l’exploitation des créneaux de sous-traitance et de participer à l’intensification de l’investissement productif.
Salutaire est alors cette convention qui, au-delà de l’aspect scientifique ou technologique, favorise surtout une implication des acteurs et chercheurs dans le développement du tissu industriel national et la promotion d’une production algérienne.

A. B.

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