Lakhdar Bakraoui est le dernier survivant de la bataille du K’sar de Mélika, le 6 octobre 1961, lors de laquelle est tombé l’officier Ahmed Taleb. Le lieutenant Saïd Abbadou, le sous-lieutenant Lâabed Zeroual, le caporal Moussa Souilem et le djoundi Mohamed Lazrag ont été fait prisonniers.
Le wali, Abdellah Abi Nouar, le président de l’association nationale des invalides de la guerre, Mohamed Benguellouma, le secrétaire de l’organisation nationale des moudjahidine, Mohamed Souilem, et le djoundi Lakhdar Bakraoui sont venus sur les lieux de cette bataille. Un fils de chahid rappelle que les moudjahidine, guidés par leur foi et la ferme volonté d’arracher l’indépendance, ont tout donné pour la libération du pays.
Cette bataille, dite bataille Benlatreche, a été un haut fait d’armes dans l’histoire de la révolution de notre pays. Dépêché par le commandant de la Wilaya VI historique, le colonel Mohamed Chaâbani, l’officier Ahmed Taleb s’était rendu, en compagnie de ses cinq compagnons d’armes, dans la région pour éveiller la conscience des citoyens sur les velléités coloniales de séparer le sud du nord et d’accaparer les immenses richesses de notre Sahara. Toute cette opération a été planifiée et conduite par six moudjahidine, sous le commandement de l’officier Sid Ahmed Taleb, en compagnie du lieutenant Saïd Abadou, du sous-lieutenant Lâabed Zeroual et du caporal Moussa Souilem ainsi que des djoundis Lakhdar Bakraoui et Mohamed Lazrag.
Cette bataille a été la suite logique de la grande bataille d’Afrane, menée le 28 août 1957 dans la région de Metlili, à 45 km au sud de Ghardaïa, qui a été le premier affrontement dans la région entre les moudjahidine et les forces coloniales, durant laquelle sont tombés en martyrs Mokhtar Rouibah, Abdallah Othmani, Mohamed Berrghayed et Bouras, et Hakoum Belekehal. Les affrontements armés avec les forces coloniales se sont enchaînés avec les accrochages à El-Atteuf, le 25 octobre 1957, et à Djebel-Boulâama, le 3 décembre 1959, près de la région de Sebseb, à 65 km au sud de Ghardaïa.
Selon les témoignages du moudjahid Lakhdar Bakraoui, l’action de ce groupe de moudjahidine a été entamée depuis la région de Guerrara, à 120 km au nord-est Ghardaïa, par l’organisation de moussabiline et fedayine et leur sensibilisation à la lutte armée, avant de rallier la région de Ghardaïa, complètement assiégée par des barrages dressés par l’ennemi. Informés d’avoir été repérés et recherchés par les forces coloniales, les moudjahidine, accompagnés par Bakir Abou El-Hassane, se sont réfugiés chez Hadji Zelahbi, habitant du Ksar Melika, au lieu-dit Benlatreche. Vendredi 6 octobre 1961, les forces coloniales ont lancé dans la cave une bombe lacrymogène pour les faire sortir de leur cachette. les moudjahidine ont riposté par des tirs nourris déclenchant un accrochage qui a fait plusieurs morts et blessés dans les rangs de l’ennemi et la mort du lieutenant Ahmed Taleb.
L. K.
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une patiente évacuée par hélicoptère
Mardi, un hélicoptère médicalisé de la protection civile, dépêché d’Alger, a pris son envol à partir du stade de football de Noumérat, sur la route nationale N°1, à proximité de l’aéroport Moufdi-Zakaria, transportant une fillette de trois ans, grièvement brûlée lors d’un accident domestique, dans la commune de Ghardaïa. Atteinte au 3e degré, sur plus de 60% de la surface de son frêle corps de gamine, son évacuation a été ordonnée en urgence par les médecins de l’hôpital Dr Brahim-Tirichine de Ghardaïa où elle a été admise en premier lieu. Accompagnée par sa mère et une équipe médicale, elle a été évacuée vers l’hôpital d’Oran. c’est la septième évacuation effectuée au moyen d’hélicoptères médicalisés de la protection civile dépêchés d’Alger.
L. K.
