La wilaya, qui a consacré 630 mosquées à l’accueil des fidèles durant le Ramadhan, a pris les dispositions nécessaires contre les risques de contamination au coronavirus, en adoptant un protocole strict permettant aux fidèles de fréquenter à nouveau les mosquées qui ont bénéficié d’opérations de désinfection et d’assainissement. Lancées dans toutes les communes, elles ont concerné les salles de prière mais aussi les entrées et même les pourtours des mosquées.
Le directeur des affaires religieuses de la wilaya, Lakhdar Fenit, qui a tenu à saluer le mouvement associatif pour sa participation aux opérations, a lancé un appel aux citoyens pour le respect du protocole sanitaire qui prévoit, notamment, le port de la bavette et l’utilisation d’un tapis personnel.
Il a précisé qu’aucun cas de contamination dans les lieux de culte n’a été noté grâce à la discipline observée par les citoyens, ce qui a permis d’éviter de fermer les mosquées une nouvelle fois.
Le directeur des affaires religieuses a annoncé que cette organisation touche même la prière des Tarawihs. Celle-ci est allégée, a indiqué le même responsable qui a relevé cependant que les imams auront une activité chargée puisqu’ils devront participer à la sensibilisation sur toutes les questions importantes, dont celle de la lutte contre la pandémie.
Le secteur en général est appelé à plusieurs rendez-vous durant le mois sacré, selon trois axes qui sont l’orientation religieuse, la tenue des Tarawihs en plus des cinq prières et la solidarité avec les démunis.
Pour le premier axe, le directeur a évoqué l’organisation d’un concours de récitation du Coran. Pour le deuxième, il a annoncé que cinq mosquées en cours de construction ont été autorisées exceptionnellement à ouvrir durant le ramadhan.
Et pour le troisième, la collecte de la zakat El Fitr, de dons alimentaires et de tenues pour l’aïd destinés aux démunis. Les enfants bénéficieront également de circoncisions sans oublier la coordination avec les services de la DAS pour les restaurants de la rahma.
L’intervenant, qui a souligné que le mois du ramadhan est une période propice au rapprochement avec Dieu par le jeûne, la prière et le don, a insisté sur la motivation des cadres du secteur pour aider les fidèles dans cette voie.
«Nous allons organiser un concours de la meilleure mosquée, notamment en matière de respect du protocole sanitaire, pandémie oblige, un autre pour choisir le meilleur enseignant de Coran et un troisième pour la psalmodie de l’adhan. Le secteur nécessite un redéploiement de ses moyens pour accomplir ses nobles missions. Nous allons relancer les comités des mosquées pour leur insuffler un sang nouveau.»
F. D.
