
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a indiqué hier que l'ONU n'allait pas quitter le Soudan et resterait sur place pour poursuivre sa mission, tout en mettant en garde contre le débordement des combats «à toute la région et au-delà».
«La violence doit cesser. Elle pose un risque d'embrasement au Soudan qui pourrait envahir toute la région et au-delà», a-t-il averti devant le Conseil de sécurité, affirmant que «l'ONU poursuit ses efforts avec ses partenaires pour assurer un arrêt permanent des combats aussi vite que possible».
Guterres a affirmé, par ailleurs, que l'ONU n'allait pas quitter le Soudan et resterait sur place pour poursuivre sa mission. «En collaboration avec les organisations humanitaires sur le terrain, nous reconfigurons notre présence au Soudan pour nous permettre de continuer à soutenir le peuple soudanais», a-t-il souligné, précisant qu'il avait «autorisé la relocalisation temporaire à l'intérieur et à l'extérieur du Soudan de certains agents de l'ONU, beaucoup d'entre eux avec leur famille».
Il a réitéré, en outre, son appel aux membres du Conseil de sécurité à l'effet de peser de leur poids, afin d'hâter la fin des hostilités au Soudan.
«J'appelle tous les membres du Conseil (de sécurité) à utiliser toute leur influence avec les parties pour mettre fin à la violence, restaurer l'ordre et retrouver le chemin vers la transition démocratique».
Le Royaume-Uni a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité sur le sujet, qui devrait avoir lieu aujourd’hui, selon une source diplomatique britannique.