ONU : «Les colonies sionistes sont une violation flagrante du droit international»

Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exprimé sa «profonde inquiétude» face aux nouvelles procédures de colonisation de l'entité sioniste, considérant les colonies comme «une violation flagrante du droit international».
Un communiqué de presse attribué au porte-parole des Nations unies indique que «ces changements devraient accélérer les progrès des plans d'établissement de colonies en Cisjordanie occupée, y compris El Qods-Est».
Le Secrétaire général a exprimé sa «profonde préoccupation» quant à la construction prochaine de plus de 4.000 logements dans les colonies par l'entité sioniste.
Il a réaffirmé que les colonies de peuplement constituent «une violation flagrante du droit international et un obstacle majeur à la réalisation de la solution à deux Etats et à une paix juste, durable et globale».
«L'expansion de ces colonies illégales est un facteur majeur de tensions et de violence et exacerbe les besoins humanitaires. Il renforce également l'occupation des terres palestiniennes, empiète sur les terres et les ressources naturelles palestiniennes, entrave la liberté de mouvement de la population palestinienne et sape les droits légitimes du peuple palestinien à l'autodétermination et à la souveraineté», a ajouté Guterres.
Le chef de l'ONU exhorte en outre l'occupant sioniste à «cesser et à revenir sur ces décisions, à cesser immédiatement et complètement toutes les activités de colonisation dans le territoire palestinien occupé et à respecter pleinement leurs obligations juridiques à cet égard».

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Les réfugiés réclament un financement durable pour l’UNRWA

Les réfugiés palestiniens à Ghaza ont appelé hier les Nations unies et les donateurs à fournir «un financement durable» à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
L'appel a été lancé lors d'un rassemblement organisé devant le siège de l'UNRWA à Ghaza à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés correspondant au 20 juin de chaque année.
Les participants au rassemblement appellent les pays donateurs à garantir «un financement adéquat et durable pour l'UNRWA».
Ibrahim Mansour, membre du Comité de suivi de la Coalition des forces nationales et islamiques, a déclaré: «Nous refusons absolument de faire porter aux réfugiés le fardeau de la crise financière de l'UNRWA, qui doit être supporté par la communauté internationale.»
Il a ajouté dans un discours au nom des participants : «L'UNRWA est une institution internationale chargée de l'aide, de l'emploi et de la protection du réfugié jusqu'à son retour chez lui.»
Il a également appelé la communauté internationale et les Nations-Unies à «entamer un travail sérieux pour obliger les pays qui se sont engagés à respecter leurs obligations envers l'UNRWA».
Pour sa part, Mahmoud Hamdan, responsable du secteur des enseignants au sein du Syndicat des employés de l'UNRWA, a déclaré : «Nous exigeons un financement durable pour l'UNRWA et une augmentation des salaires de ses employés qui fournissent des services aux réfugiés.»

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