
Alors que les regards du monde entier sont tournés vers les tensions israélo-iraniennes persistants, les violences se poursuivent dans l’ombre en Palestine occupée. Mardi, au moins 37 Palestiniens ont été tués, selon l’agence de presse palestinienne Wafa.
Parmi eux, 29 ont perdu la vie sous les balles de l’armée sioniste alors qu’ils tentaient d’accéder à une distribution d’aide humanitaire, essentiellement de la farine.
Enclavée et soumise à un blocus strict depuis plusieurs semaines, la bande de Ghaza vit l’une des pires crises humanitaires depuis la Seconde Guerre mondiale, selon des responsables onusiens.
A ce jour, plus de 400 Palestiniens ont été tués en tentant d’atteindre des points de distribution d’aide. Ces tragédies se déroulent dans une indifférence quasi totale, alors que la famine et les bombardements menacent la population de Ghaza d’extermination.
En Cisjordanie, la violence ne faiblit pas non plus. Ce même jour, un enfant palestinien de 13 ans a été abattu par l’armée sioniste. Alors que l’attention internationale est monopolisée par les enjeux géopolitiques régionaux, la situation à Ghaza continue de se détériorer dans un silence assourdissant.
A.A.A.