
La communauté internationale s’inquiète des développements de la crise ukrainienne et des risques de confrontation directe entre la Russie et les puissances occidentales. La secrétaire générale adjointe des Nations unies aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Rosemary DiCarlo, a ainsi appelé, lundi dernier, au dialogue pour désamorcer les tensions actuelles entre la Russie et l'Ukraine.
Plus de 100.000 soldats et armements lourds de Russie sont actuellement positionnés le long de la frontière avec l'Ukraine, selon des informations.
Un nombre non précisé de troupes et d'armes russes sont également déployées actuellement en Biélorussie, en préparation d'exercices militaires conjoints de grande ampleur en février, aux frontières de l'Ukraine, de la Pologne et des Etats baltes.
Les pays membres de l'OTAN étudient actuellement des déploiements supplémentaires dans les pays membres d'Europe de l'Est, et l'OTAN a fait savoir que 8.500 soldats étaient actuellement en alerte élevée, a ajouté Mme DiCarlo, lors d'un point de presse du Conseil de sécurité. «Les accusations et récriminations entre les différents acteurs impliqués dans les discussions actuelles ont généré chez de nombreuses personnes de l'incertitude et de l'appréhension sur une confrontation imminente», a-t-elle dit.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a clairement indiqué qu'il n'y avait pas d'autre alternative que la diplomatie et le dialogue pour faire face aux inquiétudes de sécurité complexes et durables et aux sentiments de menace. Il a exprimé sa conviction qu'il ne fallait pas d'intervention militaire dans ce contexte et que la diplomatie devrait triompher. Il a également été explicite sur le fait qu'une telle intervention d'un pays dans un autre pays serait contraire au droit international et à la Charte de l'ONU.
Le secrétaire général compte sur toutes les parties pour contribuer à éviter la confrontation et à créer les conditions d'une solution diplomatique pour mettre fin à la crise, a déclaré Mme DiCarlo. «Par conséquent, nous saluons toutes les mesures prises jusqu'à présent par toutes les parties concernées pour maintenir le dialogue. Nous appelons tous les acteurs, et nous comptons sur tous les acteurs, pour rester concentrés sur la poursuite de solutions diplomatiques par un dialogue de bonne foi», a-t-elle poursuivi,
«Nous appelons également tous les acteurs à s'abstenir de la rhétorique et des actions de provocation et à soutenir les chances de succès de la diplomatie. Réaliser la compréhension mutuelle et des accords durables et acceptables pour tous est le meilleur moyen de préserver la paix et la sécurité au niveau régional et international dans l'intérêt de tous».
Personne n'est plus attentif aux efforts diplomatiques actuels que les habitants d'Ukraine. Ils ont enduré un conflit dans l'est de l'Ukraine qui a fait plus de 14.000 morts depuis 2014 et qui reste tragiquement éloigné d'une résolution. Il est douloureusement clair qu'une nouvelle escalade en Ukraine ou à proximité engendrera davantage de morts et de destructions inutiles, a déclaré Mme DiCarlo.
Soulignant l'appel du secrétaire général à toutes les parties concernées pour qu'elles prennent des mesures en vue d'une désescalade des tensions et qu'elles poursuivent sur la voie de la diplomatie, Mme DiCarlo a ajouté que les Nations unies se tenaient prêtes à soutenir tous les efforts dans ce but.
Le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vassili Nebenzia, a, de son côté, déclaré lundi passé que son pays n'avait aucune intention d'envahir l'Ukraine. «Ce déploiement de troupes russes sur notre propre territoire fait dire à nos collègues occidentaux et américains qu'il y aura une intervention militaire planifiée et même un acte d'agression (...) Une intervention militaire de la Russie contre l'Ukraine dont ils assurent tous qu'elle aura lieu dans quelques semaines à peine, si ce n'est pas dans quelques jours», a-t-il indiqué au Conseil de sécurité.
«Nos collègues occidentaux parlent du besoin de désescalade. Toutefois, en premier lieu, ce sont eux-mêmes qui intensifient les tensions et la rhétorique et provoquent l'escalade, a-t-il poursuivi, et ce malgré le fait que nous rejetions constamment ces allégations, et qu'aucune menace d'une invasion prévue en Ukraine n'ait franchi les lèvres d'un quelconque politicien russe ni d'une quelconque personnalité publique russe sur toute cette période . Aucune menace de cette sorte n'a a été prononcée. Au contraire, à tous les niveaux, nous avons catégoriquement défendu de telles intentions».
Par ailleurs, un porte-parole de la diplomatie américaine a annoncé que les Etats-Unis ont reçu une nouvelle réponse écrite de la Russie à leur propre courrier sur la crise ukrainienne.
«Nous pouvons confirmer que nous avons reçu une réponse écrite de la Russie», a-t-il dit, sans vouloir en préciser la teneur.
«Nous pensons qu'il ne serait pas productif de négocier en public, donc nous allons laisser à la Russie le soin de parler de sa réponse si elle le souhaite», ajoute-t-il. «Nous restons pleinement engagés en faveur du dialogue pour résoudre ces questions et continuerons à consulter étroitement nos alliés et partenaires, y compris l'Ukraine».
Ce courrier est intervenu, alors que les présidents russe et français Vladimir Poutine et Emmanuel Macron se sont entretenus lundi passé par téléphone pour la seconde fois en quatre jours afin d'évoquer la crise en Ukraine. Selon le Kremlin, Vladimir Poutine a «encore une fois évoqué en détail les approches de principe de ces problèmes». De son côté, l'Elysée à indiqué que «les deux présidents accueillent favorablement les avancées positives en format Normandie», le format existant de pourparlers qui rassemble la Russie, l'Ukraine, l'Allemagne et la France pour régler le conflit dans l'est de l'Ukraine.
Synthèses R. I
Un nombre non précisé de troupes et d'armes russes sont également déployées actuellement en Biélorussie, en préparation d'exercices militaires conjoints de grande ampleur en février, aux frontières de l'Ukraine, de la Pologne et des Etats baltes.
Les pays membres de l'OTAN étudient actuellement des déploiements supplémentaires dans les pays membres d'Europe de l'Est, et l'OTAN a fait savoir que 8.500 soldats étaient actuellement en alerte élevée, a ajouté Mme DiCarlo, lors d'un point de presse du Conseil de sécurité. «Les accusations et récriminations entre les différents acteurs impliqués dans les discussions actuelles ont généré chez de nombreuses personnes de l'incertitude et de l'appréhension sur une confrontation imminente», a-t-elle dit.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a clairement indiqué qu'il n'y avait pas d'autre alternative que la diplomatie et le dialogue pour faire face aux inquiétudes de sécurité complexes et durables et aux sentiments de menace. Il a exprimé sa conviction qu'il ne fallait pas d'intervention militaire dans ce contexte et que la diplomatie devrait triompher. Il a également été explicite sur le fait qu'une telle intervention d'un pays dans un autre pays serait contraire au droit international et à la Charte de l'ONU.
Le secrétaire général compte sur toutes les parties pour contribuer à éviter la confrontation et à créer les conditions d'une solution diplomatique pour mettre fin à la crise, a déclaré Mme DiCarlo. «Par conséquent, nous saluons toutes les mesures prises jusqu'à présent par toutes les parties concernées pour maintenir le dialogue. Nous appelons tous les acteurs, et nous comptons sur tous les acteurs, pour rester concentrés sur la poursuite de solutions diplomatiques par un dialogue de bonne foi», a-t-elle poursuivi,
«Nous appelons également tous les acteurs à s'abstenir de la rhétorique et des actions de provocation et à soutenir les chances de succès de la diplomatie. Réaliser la compréhension mutuelle et des accords durables et acceptables pour tous est le meilleur moyen de préserver la paix et la sécurité au niveau régional et international dans l'intérêt de tous».
Personne n'est plus attentif aux efforts diplomatiques actuels que les habitants d'Ukraine. Ils ont enduré un conflit dans l'est de l'Ukraine qui a fait plus de 14.000 morts depuis 2014 et qui reste tragiquement éloigné d'une résolution. Il est douloureusement clair qu'une nouvelle escalade en Ukraine ou à proximité engendrera davantage de morts et de destructions inutiles, a déclaré Mme DiCarlo.
Soulignant l'appel du secrétaire général à toutes les parties concernées pour qu'elles prennent des mesures en vue d'une désescalade des tensions et qu'elles poursuivent sur la voie de la diplomatie, Mme DiCarlo a ajouté que les Nations unies se tenaient prêtes à soutenir tous les efforts dans ce but.
Le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vassili Nebenzia, a, de son côté, déclaré lundi passé que son pays n'avait aucune intention d'envahir l'Ukraine. «Ce déploiement de troupes russes sur notre propre territoire fait dire à nos collègues occidentaux et américains qu'il y aura une intervention militaire planifiée et même un acte d'agression (...) Une intervention militaire de la Russie contre l'Ukraine dont ils assurent tous qu'elle aura lieu dans quelques semaines à peine, si ce n'est pas dans quelques jours», a-t-il indiqué au Conseil de sécurité.
«Nos collègues occidentaux parlent du besoin de désescalade. Toutefois, en premier lieu, ce sont eux-mêmes qui intensifient les tensions et la rhétorique et provoquent l'escalade, a-t-il poursuivi, et ce malgré le fait que nous rejetions constamment ces allégations, et qu'aucune menace d'une invasion prévue en Ukraine n'ait franchi les lèvres d'un quelconque politicien russe ni d'une quelconque personnalité publique russe sur toute cette période . Aucune menace de cette sorte n'a a été prononcée. Au contraire, à tous les niveaux, nous avons catégoriquement défendu de telles intentions».
Par ailleurs, un porte-parole de la diplomatie américaine a annoncé que les Etats-Unis ont reçu une nouvelle réponse écrite de la Russie à leur propre courrier sur la crise ukrainienne.
«Nous pouvons confirmer que nous avons reçu une réponse écrite de la Russie», a-t-il dit, sans vouloir en préciser la teneur.
«Nous pensons qu'il ne serait pas productif de négocier en public, donc nous allons laisser à la Russie le soin de parler de sa réponse si elle le souhaite», ajoute-t-il. «Nous restons pleinement engagés en faveur du dialogue pour résoudre ces questions et continuerons à consulter étroitement nos alliés et partenaires, y compris l'Ukraine».
Ce courrier est intervenu, alors que les présidents russe et français Vladimir Poutine et Emmanuel Macron se sont entretenus lundi passé par téléphone pour la seconde fois en quatre jours afin d'évoquer la crise en Ukraine. Selon le Kremlin, Vladimir Poutine a «encore une fois évoqué en détail les approches de principe de ces problèmes». De son côté, l'Elysée à indiqué que «les deux présidents accueillent favorablement les avancées positives en format Normandie», le format existant de pourparlers qui rassemble la Russie, l'Ukraine, l'Allemagne et la France pour régler le conflit dans l'est de l'Ukraine.
Synthèses R. I